La Wicca – mythes et réalité

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La Wicca, bien qu’étant de plus en plus populaire, reste encore entourée de très nombreuses idées reçues et confusions.
Malgré sa présence accrue dans la pop culture et dans les médias, la Wicca reste méconnue – demandez à quelqu’un (non versé.e dans l’occulte et le spirituel) la signification de Wicca et on vous répondra probablement qu’il s’agit d' »une gentille sorcière » – bonjour les clichés !
Certains ouvrages présentent même la Wicca comme « la version plus spirituelle de la sorcellerie », ce qui est absolument faux.
Bien que ne me considérant plus comme wiccane, j’ai énormément lu sur ce sujet et souhaite partager mes réflexions.
J’ai à cœur d’éclaircir quelques idées reçues qui persistent sur la Wicca, notamment par-rapport à sa position vis-à-vis de la sorcellerie.

1 – Mythe : la Wicca n’est pas une religion
Réalité : la Wicca est une religion

On commence par le plus évident : l’aspect religieux de la Wicca.
Dans notre société occidentale, et surtout en France, beaucoup s’effraient en voyant le mot « religion », considérant immédiatement le fanatisme et les dérives sectaires qui pourrait en découler.
Aussi, on a tendance à ne considérer comme religions que les cultes suivis massivement, et très connus, et non les spiritualités « alternatives ». Ainsi, certains ne considère pas la Wicca comme une religion et s’offusquent de voir ce terme associé à leur pratique.
En se référant à la définition du terme « religion » on constate qu’il s’agit d’un « système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté » (Wikipédia) – la Wicca est donc, par définition, une religion. Aucun mal à ça.
La Wicca est d’ailleurs reconnue officiellement dans certains pays comme une religion – donc protégée des discriminations par la loi.

2 – Mythe : la Wicca est la continuité de « la religion païenne de la préhistoire »
Réalité : la Wicca est une religion moderne

La religion wiccane s’est en effet crée dans les années 40-50, s’est exportée dans les années 70 – où elle a trouvé un véritable écho dans le mouvement hippie – et s’est forgée telle que nous la connaissons dans les années 90.
Elle est donc très récente.
Bien qu’inspirée du paganisme, elle n’est en aucun cas une reconstruction, et encore moins une continuité, de « la religion de la préhistoire » (ce qu’on peut lire dans certains ouvrages) – à moins d’avoir une machine à remonter le temps, il est totalement impossible de véritablement connaître les pratiques spirituelles du passé (la Wicca est d’ailleurs plus inspirée des sociétés secrètes du XIXème et XXème siècles que du paganisme).

3 – Mythe : les Wiccanes sont des « gentilles » sorcières (ces dernières étant, au contraire, forcément mauvaises)
Réalité : le « Conseil Wiccan » et la « Loi de trois retours »

« Les wiccanes sont des gentilles sorcières. » – qui n’a jamais entendu cette phrase ?
Le Wiccan Rede, traduit par « Conseil Wiccan » est le suivant : « An it harm none do that thou wilt« , une façon archaïque de dire : « Et si cela ne fait aucun mal, fais ce que tu as la volonté de faire ». Difficile de savoir de qui provient ce Conseil, ni de quand, mais clairement Wicca et éthique vont maintenant de paire.
Comme son titre l’indique, le Wiccan Rede est un conseil et non une règle absolue à suivre à la lettre sinon -insérer conséquence catastrophique-.
En lisant Gerald Brousseau Gardner, considéré comme le père fondateur de la Wicca, j’ai compris que l’accent sur l’éthique a permis de protéger la toute jeune religion de l’intolérance religieuse et des préjugés, notamment liés au satanisme. Et oui, dans les années 50,60,70 la sorcellerie était, pour beaucoup, pensée comme un culte de satan.
C’est d’ailleurs pour cela que la Wicca (de l’anglo-saxon « homme sage » – le « sage » de sagesse) s’appelle ainsi et non juste « Witchcraft« .
La « Loi de trois retours » : arrivée plus tardivement dans la Wicca (probablement dans les années 90) cette « loi » – il n’est plus question de conseiller mais de dogmatiser – a érigé l’éthique en véritable absolutisme dans la religion wiccane, désormais bien établie.
Cela a été, et est toujours, le sujet de bien des débats houleux entre wiccan.e.s et sorcier.ère.s. La sorcellerie dite moderne et sa pratique en est encore très imprégnée. Dites-vous « curse-friendly » et une flopée de pratiquant.e.s (de toutes horizons spirituelles) choqué.e.s vont vous sortir le fameux « cela te reviendra en pire ! ».
Cela retient nombre de pratiquant.e.s d’explorer leur sorcellerie – n’oublions pas, la magie dite « négative » est tout aussi légitime que la magie considérée comme « positive ».

4 – Mythe : toutes les pratiquantes de la Wicca sont des femmes
Réalité : les genres et la Wicca

Il s’agit d’un malentendu qui touche aussi la sorcellerie, voire l’occulte en général.
Il est bien sûr évidement que tout le monde peut pratiquer la sorcellerie et/ou être wiccan.e. Pourtant celle-ci est encore considérée comme « féminine » dans l’imaginaire collectif – d’où l’image type de la sorcière moderne : une femme à la longue chevelure flottante, entourée de plantes, radieuse au clair de lune, murmurant quelque incantation poétique…
De base (et en situation de groupe) la Wicca est constituée par autant de femmes que d’hommes car centrée sur la notion de polarité : chaque pratiquante travaille avec un pratiquant et inversement. Alors les « énergies féminines et masculines » sont équilibrées, une situation jugée propice à la magie. C’est pourquoi des covens recherchaient en particuliers des couples. Cette notion pouvait être très poussée : dans certains rites seule une femme pouvait tenir le bout de la corde d’un homme, son partenaire de pratique, et inversement.
Cette idée, très essentialiste (et donc oppressive), a été justement de plus en plus remise en question ces dernières décennies. Ainsi, il existe maintenant des covens constitués entièrement de femmes, d’hommes ou mixtes et non soumis à l’idée de « polarité de genres ».

5 – Mythe : les sorcier.ère.s sont tous.te.s Wiccan.e.s
Réalité : la confusion Wicca-sorcellerie

Bien que la majorité des wiccan.e.s se considère sorcier.ère.s, l’inverse n’est pas vrai. Toute sorcellerie n’est pas que wiccane, c’est à dire que toute pratique de sorcellerie n’est pas obligatoirement inscrite dans le contexte religieux de la Wicca. Il existe donc des sorcier.ère.s qui n’adhèrent pas à la Wicca et pratiquent leurs sorcelleries avec leurs spiritualités qui leurs sont propres.
Toutefois, et bien malencontreusement, de nombreux livres relayent cette confusion, souvent en axant leur propos sur la sorcellerie sans préciser qu’il s’agit là de sorcellerie wiccane – le.a jeune pratiquant.e ne fera donc pas la différence entre sorcellerie et Wicca.
De par ce mélange, de nombreux.se.s sorcier.ère.s débutent wiccan.e.s avant d’explorer d’autres voies et ainsi se forger leurs propres spiritualités.

6 – Mythe : la Wicca est une religion libre, sans format pré-défini
Réalité : Wicca et hiérarchie, l’évolution de la Wicca

Etant inspirée par les sociétés secrètes, très en vogue au XIX-XXème siècles (comme la Franc-maçonnerie), la Wicca est, à l’origine, constituée de rituels établis, d’un Livre des Ombres type et de grades et de niveaux : tout d’abord il y a la Grande Prêtresse et le Grande Prêtre (qui traditionnellement n’est que l’aide de la Prêtresse et non son égal) puis il existe trois niveaux, chacun accompagné de son rituel d’initiation.
Il existe aussi le titre d’Ancien.ne.s, décerné aux membres du Coven qui y sont depuis plusieurs années et ont acquis les niveaux – ceux-ci peuvent former un conseil afin de débattre des choix à prendre au sein du groupe.
De plus le titre de la Demoiselle « Maiden« , peut-être décerné à la plus jeune femme du groupe. Celle-ci incarnera la toute jeune Déesse lors du rituel du Sabbat d’Imbolc, par exemple.
Bien sûr, ces niveaux et titres ne sont pas une norme absolue, chaque Coven et pratiquant.e solitaire est libre de s’adapter. Ainsi de nombreux groupes ont cessés de hiérarchiser leurs membres ou font tourner le titre de Prêtre.sse entre eux.
Mais cette liberté peut porter à confusion : dans les années 90, en particulier, la Wicca à tant évoluée qu’elle en est devenue méconnaissable aux pratiquant.e.s traditionnel.le.s (qui distinguent cette forme de leur religion en l’appelant « neo-Wicca »). Ceux-ci s’inquiètent que la Wicca ai perdue son identité propre en tant que religion. Au fil des années ce phénomène ne fait que s’amplifier.
Ces derniers temps la Wicca connaît une véritable explosion (notamment de par la popularité de celle-ci sur les réseaux sociaux) et de très nombreux livres à son sujet son publiés mois après mois – dont beaucoup font perdurer la confusion Wicca-sorcellerie.
Son évolution rapide et la tournure qu’elle prend – la Wicca est sans conteste la branche de spiritualité la plus affectée par le phénomène « Plastic Witchcraft » – inquiète de nombreux.ses pratiquant.e.s qui souhaitent revenir au format originel de celle-ci. Au contraire, d’autres argumentent qu’une religion qui n’évolue pas est une religion condamnée à disparaître.

Quoi qu’il en soit, la Wicca est une religion très liée à la sorcellerie, qui gagne de plus en plus de reconnaissance et tend à se populariser davantage dans les années à venir.

Si la Wicca vous intéresse, je vous recommande de lire des ouvrages de Gerald B. Gardner, de Doreen Valiente et de Janet et Stewart Farrar.

Voilà qui conclu cet article déjà long ! En espérant avoir éclairci quelques confusions. J’ai essayée d’être la plus complète possible par rapport aux thèmes que j’ai abordés (il existe des dizaines d’autres rien que sur la Wicca), n’hésitez pas si vous avez des questions – je tacherais d’y répondre.

Paganisme – rituel d’Imbolc-Oímelc

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A l’occasion du festival d’Imbolc-Oímelc, je vous partage le rituel que j’ai réalisé plus tôt dans la journée.

Petit rappel : Imbolc, l’un des quatre Festivals de Feu Celte, célèbre le retour tangible de la lumière après des semaines d’hiver et les premiers signes du printemps. Il est dédié à la Déesse Pan-Celtique Bríg, très connue sont le nom de Brighid en Irlande (prononcé « bridje »), la plupart des traditions de ce festival originant de cette île. Elle est nommée Brigindu ou Brigindo et Briga en Gaule – c’est par ce dernier nom que je la nomme dans ma pratique. Son nom signifierait « l’Exaltée » ou/et « la Très Haute » (et non « flèche flamboyante » comme il a été cru).
Le festival est célébré le premier février (et non le deux comme on peut le lire souvent dans des ouvrages païens), les festivités débutants la veille.
L’étymologie du mot « imbolc » souvent traduit par « dans le ventre de la mère » étant floue, je préfère nommer cette célébration Oímelc (« oí » signifiant lait et « melg » mouton), ce nom, alternatif étant malheureusement très peu utilisé dans la communauté païenne.

« Candlemass », soit la messe des bougies, est la version chrétienne catholique de ce festival – l’Eglise ne pouvant effacer les célébrations païennes – célébrée le deux février. Elle commémore la fin de la période rituelle de quarante jours de purification de la Vierge suivant la naissance du Christ, une coutume toujours observée de nos jours dans l’Islam.

Après ces quelques notes, voici le rituel(que vous êtes évidement libre d’adapter à votre pratique personnelle) :

Oímelc

Objectifs du rituel : reconnaître que l’hiver touche à sa fin, honorer Briga et demander sa bénédiction

Matériel : une bougie rouge, libation, Crosóg Brighde (croix de Bríg – il existe de nombreux tutoriels en ligne pour en confectionner), Brideog (poupée représentant la Déesse), Leaba Bhrigid (un petit lit sur lequel coucher votre poupée), Slat Geal (baguette symbolisant la fertilité).

Débutez le rituel comme vous le faite habituellement dans votre pratique : en prenant un bain, en méditant, en brûlant de l’encens, en appelant des éléments, des guides, vos Ancêtres, en traçant en Cercle, etc. Je recommande d’au moins purifier votre espace de pratique et vos outils – pour cela j’emploie une branche de gui, le « balais de foudre » – puis bénir le lieu du rituel.
Ensuite :
– allumer la bougie rouge
(optionnel : je fais tinter ma Branche d’Argent (une branche avec des clochettes) avant toute invocation, cet outil permet d’atteindre l’Autre Monde)
– invoquer :

La couleuvre s’éveille
Perce-neiges et crocus sortent de la Terre
Les agneaux s’apprêtent à naître
Le lait de la brebis coule
La nature s’éveille, j’accueille ce renouveau.
Briga l’Exaltée soit la bienvenue en ce jour qui t’es dédié :
Offre ta bénédiction à ce foyer !

– placer la Brideog dans le Leaba Bhrigid et le Slat Geal au-dessus

Briga de la forge, soit la bienvenue :
Que tes flammes me transforment !
Briga la guérisseuse du puits, soit la bienvenue :
Que ton ample manteau vert m’apporte la santé !
Briga la poétesse, soit la bienvenue :
Que ton inspiration divine m’illumine sur la voie du bardisme !
J’ai tressé cette Crosóg en ton honneur,
Que ta Roue Solaire nous protège !
Briga accepte cette libation, je t’honore !

– réaliser une libation, j’ai pour ma part utilisé du vin rouge mais de la bière, du whisky ou encore du lait (animal ou végétal) seraient tout à fait appropriés
– remercier et honorer la Déesse – ce que je fait avec mon bodhrán (tambours Irlandais)
– éteindre la bougie

Terminez le rituel comme vous le souhaitez, en faisant monter l’énergie, en dissipant votre Cercle si vous en avez tracé, etc ; n’oubliez pas de vous ancrer.
Je vous recommande d’accrocher votre Crosóg Brighde, symbole protégeant des incendies et des intempéries le foyer, au-dessus de votre porte d’entrée.

Merci de m’avoir lu, n’hésitez pas à commenter cet article !
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White Witch Box 16 et 17 – Juillet et Août 2018

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L’unboxing du jour est un peu spécial car, comme annoncé par son titre, il regroupe deux White Witch Box différentes, respectivement de juillet et d’août. La première box n’ayant pas été filmée à temps, ses produits se sont vus dispersés et utilisés, ce qui, dans le but de proposer une vidéo intéressante et pas trop courte, a mené à la fusion de ce qui se voulait être deux articles et vidéos.
Pour ce qui est de la box de juillet, elle est arrivée le 21 août (pile le jour où nous rentrions de vacances, cette dernière ayant un retard plutôt conséquent). Elle se base sur la mise en place d’intentions – l’été étant une période propice aux nouvelles habitudes, le soleil et les vacances offrant motivation et temps libre – mais aussi sur la passion, que l’on imagine sans mal amoureuse.
La box suivante, d’août, est quant à elle arrivée le 4 septembre, soit en un laps de temps plus qu’acceptable. Elle se veut cosy et centrée sur les rêves. Le but est d’utiliser la reprise pour prendre soin de soi et commencer le trimestre sur de bonnes bases.

Il y avait, dans la box de juillet…
– un magnet « spell casting » : il s’agit d’un élément décoratif, misant sur l’humour et les clichés sur les sorcières, malheureusement je ne trouve pas son design très soigné, je n’aime pas particulièrement ce style (ni cet esthétique de la hag) et en ai déjà reçu de ce genre dans des box précédentes. Le rendu est un peu trop « plastique » pour moi, ne rentrant pas dans le thème du mois.
– une boule déodorante en sel d’Himalaya : un objet très intéressant sur le principe mais dans les faits très abrasif (mes pauvres petites aisselles s’en souviennent encore) et qui, surtout, ne résiste pas à l’humidité (le sel fond), et fait un déodorant somme toute moyen, bien que l’idée d’un produit naturel et simple soit très bonne.
– une petite boîte en verre très sympa, même si de petite taille. J’aime beaucoup ce style de mini vitrines, sa présence étant un plus.
– une nappe d’autel pentacles noirs, simple mais pratique. Sa matière, en coton, est aussi bien plus agréable au quotidien (pour la nettoyer, les plis marquant moins) que de la soie (outre le côté éthique).
– une bougie de soja « brise d’été », faite main par la gérante de la box. Son odeur est super, ni trop forte ni trop chimique, et le côté visuel est très beau, notamment grâce au couvercle transparent et au soin apporté à la présentation (avec paillettes et onyx verte). Seul bémol, sa taille, assez petite, et donc un temps d’utilisation réduit – la bougie de décembre, elle, était de bonne taille.
– une petit bourse effet cuir avec un croissant de lune. Plutôt colorée, son design « bohème » peut en faire le réceptacle parfait pour certains sorts. La corde étant très fine et semblant fragile, je ne pense pas l’utiliser en dehors de mon domicile, ne souhaitant pas la perdre, même si son style s’accorde peu au mien.
– des sels de bain « potion de passion », une addition qui, comme toujours, me fait plaisir. Possédant une baignoire, je n’ai jamais assez de produits de bain et j’apprécie aussi la simplicité et le côté « naturel » (en comparaison avec des bombes de bain) de ce type de produits. A base d’ylang-ylang, du citron et d’orange, ils doivent vous remettre en forme et vous connecter avec votre corps.
– de l’encens en bâtons « lune » ; leur odeur est agréable, ni trop forte ni spécialement chimique (ce qui est toujours un point négatif pour moi).

Pour notre deuxième box, celle d’août, il était question des..
– Cartes et du livre « Dream Healing » : un coffret pour se pencher sur ses rêves et en décoder le sens, qui regroupe des thèmes récurrents avec des messages et des interprétations, le livre étant plutôt complet. Son design, bien que simple, reste efficace.
– d’une cuillère décorative à café vieux or avec un (faux) cristal : c’est un bel objet, mais il vaut malheureusement mieux éviter de la mettre en contact avec du liquide, sous peine de l’abîmer. A utiliser, par exemple, pour mettre de l’encens en grains sur du charbon. J’aime son design, plus original et vintage que la plupart des cuillères de ce genre.
– d’un sachet de thé « heure du couché » : c’est toujours un ajout sympa, oui, mais qui est après un peu léger… Un sachet ne fait en effet pas long feu. En avoir plusieurs (deux ou trois, par exemple) aurait été plus agréable, ou, mieux, qu’il s’agisse d’une pochette de thé artisanal. Au rooibos, à la vanille et à la camomille, il veut relaxer et préparer à l’endormissement.
– d’une bougie chauffe-plat tournesol, que je trouve très jolie, et qui égaye n’importe quelle pièce. Elle est définitivement en lien avec la saison, et je n’ai à vrai dire même pas envie de la brûler, malgré un léger parfum très agréable.
– d’une eau florale pour la peau, elle aussi à la camomille. Elle doit rafraîchir la peau et relaxer, son odeur aidant à l’endormissement.
– d’encens bâtons « soleil » dont l’odeur est agréable et assez légère pour ne pas forcément devoir aérer en même temps, bien qu’elle reste présente.
– d’un bracelet en grenat, une jolie pierre qui me plaît beaucoup. J’adore sa couleur et sa semi opacité et, à vrai dire, je comptais m’en acheter un. Le grenat est connecté à l’énergie créative (par le feu) et aide à maîtriser ses peurs. Parfait pour l’automne et l’arrivée d’halloween, j’ai hâte de pouvoir le porter. En effet, son élastique est assez lâche, pour ne pas dire un peu étiré, le tout risquant de se casser très rapidement. J’attends donc d’en changer le fil, histoire de ne pas perdre de morceaux en route !
– de sels de bain « troisième œil » détoxifiants. J’apprécie son format, généreux et sa boîte, plus pratique que les pochettes en kraft. Ils mélangent des sels minéraux au souci et au jasmin. Ces fleurs sont liées au soleil (à l’énergie et aux visions psychiques) et à la lune (apaisante et porteuse de rêves prophétiques). On y trouve aussi une pierre, du jaspe rouge, supposément gravée d’une rune devant nous aider à appréhender notre été et fournir un retour extérieur sur nous. Or.. la notre est complètement vierge. Pas de rune, donc. Ce qui est dommage, quand il s’agit d’une partie de cet objet. Les sels de bains s’utilisent toujours, oui, mais c’était – et c’est toujours – une déception.
– d’un collier « règle de trois ». Sa qualité est moyenne et je ne suis pas fan du design, bien que le format vertical reste intéressant. Si c’est un clin d’œil intéressant à la Wicca, et qu’il est important de se rendre compte et d’accepter les conséquences de ses actes, ce genre de rappel est, à mon goût, un peu oppressant – que l’on tâche de s’y plier ou non.

Bien que différentes, les deux box reprennent certaines gammes de produits, ce qui, d’un mois sur l’autre, pourrait être de trop. Toutefois, l’équilibre est respecté et des efforts sont fait pour que chacune possède ses buts et points forts. Mes objets préférés de la box de juillet sont la bougie, la boîte en verre et les sels de bain, le reste me (dé)plaisant plus ou moins. C’est loin d’être ma préférée, je dois l’avouer, et je reste un peu sur ma faim, en plus d’un gros retard. Ne souhaitant pas rester sur cette déception (et le décalage d’un mois sur l’autre aidant) ça n’a pas été ma dernière box, comme vous le savez déjà.
La box d’août propose plus de variété, avec, déjà, un livre et son jeu de cartes, mais aussi des produits centrés sur la relaxation et le soin (thé, eau florale, sels de bain). J’adore le grenat et ce bracelet me fait donc très plaisir, rattrapant le collier, qui me plaît bien moins. Je suis bien plus satisfaite de cette box, son rapport qualité-prix étant bien meilleur que celui de la précédente.

Laquelle des deux préférez-vous ?

Wicca – L’équinoxe d’automne, Mabon, entre lumière et ombre

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Nous continuons notre tour de la Roue de l’Année, l’ensemble des huit célébrations wiccanes, avec le Sabbat de Mabon.

Mabon, l’équinoxe d’automne, est le second Sabbat dédié aux récoltes situé entre Lughnasadh (début août) et Samhain (31 octobre).
Chaque festival des récoltes célèbre la capacité à survivre l’hiver, qui restait incertaine encore récemment en Europe, et remercie la Terre-Mère pour son abondance.

Les équinoxes sont des événement astronomiques se produisant deux fois par an : en septembre il marque le début de l’automne et en mars celui du printemps. Le terme provient des mots latins æquus (égal) et nox (nuit), en effet lors d’un équinoxe nous constatons autant d’heures de nuit que de jour. Un équinoxe est une période de liminalité, un seuil que la Terre franchit, qui nous emporte soit vers les journées d’ombre et de froid soit vers les beaux jours estivaux.
Ce n’est pas parce que la date officielle du début de l’automne est le 21 septembre que l’équinoxe l’est aussi ! Comme pour chaque événement astronomique, la date exacte varie légèrement d’année en année. Cette année l’équinoxe d’automne a lieu le 23 septembre.

Mabon est le nom récemment attribué à l’équinoxe d’automne. Il est tiré du mythe gallois « Mabon ap Modron » signifiant « le Fils de la Mère » relaté dans le récit « Culhwch ac Olwen ». La narration est centrée autours du thème de l’enfant disparu peu après la naissance, que l’on retrouve dans d’autres récits Celtes, et de la quête pour le retrouver. Toutefois l’équinoxe n’est à aucun moment mentionné.
Le fait que les Celtes célébraient cet équinoxe est discutable, leurs célébrations majeures étant situées entres les équinoxes et les solstices. Le choix du nom de Mabon ne prend vraiment du sens que juxtaposé au très célèbre mythe de l’enlèvement de Koré-Perséphone et aux mystères d’Eleusis, très pertinents en cette période de l’année. C’est pourquoi j’ai cessé de nommer l’équinoxe d’automne Mabon dans ma pratique.
L’équinoxe d’automne est célébré par les druides modernes (à différencier des reconstructionnistes) sous le titre d’Alban Elfed signifiant « La lumière de l’eau ».

L’équinoxe approchant, il est temps de récolter littéralement et figurativement ce que l’on a semé dans l’année et de déterminer ce que l’on doit laisser derrière – en quelques sortes, trier le bon du mauvais grain.
Dans la mythologie wiccane le Dieu-Soleil s’est affaibli depuis le solstice d’été et s’en retourne dans l’Autre Monde en attendant de renaître de la Déesse-Terre au solstice d’hiver.

La célébration Américaine du Thanksgiving, bien que située à une date tardive, provient directement des anciens festivals des récoltes.

Autel :

L’autel, lieu de culte dédié à la pratique dévotionnelle et magique, témoigne de l’abondance de la nature en se parant de feuilles, noix, noisettes, châtaignes, graines, grains, fleurs et herbes au gré de vos trouvailles et récoltes. Au doré, jaune et brun des moissons s’ajoutent le vert et l’orange des fruits et légumes récoltés en cette période de l’année.
Des pierres connectées à la terre comme le jais, l’ambre, le bois fossilisé, l’agate mousse et même des galets et des pierres trouées sont adaptées à ce Sabbat.
Si vous le souhaitez, une corne d’abondance et des paniers garnis de fruits sont des additions parfaites dans la décoration de votre espace de pratique.

Activités :

Cet équinoxe étant une fête des récoltes, les activités y étant associées sont centrées autours de la terre et de ses largesses :
– se rendre à des cueillettes pour récolter vous-même les fruits et légumes que vous aller consommer
– profiter des dernières belles journées avant le début de la pluie et du ciel gris ; ou au contraire savourer le début de l’automne, une saison réconfortante et chaleureuse
– si vous avez un potager, récoltez vos fruits et légumes arrivés à maturité et, si vous le désirez, offrez-en une partie à vos ancêtres, déités, et aux esprits de la nature
– réalisez vos propres conserves
– célébrer l’abondance de la nature par un festin où chaque invité amène un plat ou des produits de la terre avec lui
– inclure des produits de saison comme les pommes, poires, mûres, noix et premières courges de l’année dans vos recettes.

Mes célébrations :


Photographie d’Amande

J’ai à nouveau eu la chance de célébrer ce Sabbat avec ma sœur le soir de la Lune des récoltes, le 14 septembre, dans un rituel remerciant la Terre-Mère pour son abondance, honorant le Dieu-Soleil maintenant dans l’Autre Monde et reconnaissant le fait que les beaux jours ne vont pas tarder à s’achever.
Je réaliserais un second rituel le jour de l’équinoxe sur le thème de l’équilibre.

Sortilèges :

Les thèmes de cette célébration restant très proches de ceux de Lughnasadh, les types de sorts le sont aussi : abondance, prospérité et santé. L’équinoxe étant une période d’équilibre entre le jour et la nuit, les sorts centrés sur la notion de stabilité sont très pertinents, la reprise du travail après l’été et l’arrivée de la grisaille pouvant semer la pagaille dans nos vies en septembre.

Vous pouvez célébrer ce Sabbat à partir de la Pleine Lune la plus proche, appelée Lune des récoltes – cette année le 14 septembre – ou le jour de l’équinoxe, le 23 septembre. Vous êtes bien sûr libres de pratiquer le jour qui vous dit, ne vous forcez pas juste parce qu’une majorité le célèbre à une certaine date.

Vous pouvez en découvrir plus sur ce festival dans les deux ouvrages suivants : « Autumn Equinox : The enchantment of Mabon » d’Ellen Dugan et « Mabon: Rituals, Recipes & Lore for the Autumn Equinox » traduit par Alliance Magique : « Mabon : Rituels, Recettes et Histoire de l’Equinoxe d’Automne« .

Merci de m’avoir lu et bon équinoxe !

Wicca – Lughnasadh, la fête des moissons

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Après vous avoir présenté Samhain, Imbolc et Litha, je continue ces articles de découverte de la Wicca avec le Sabbat de Lughnasadh.

Bien que l’été bat son plein, le déclin du Soleil commence à se faire sentir. Lughnasadh (prononcé lou-na-sa) marque le début de la moisson, la récolte des céréales.

A l’origine, Lughnasadh « assemblée de Lugh » est un festival funéraire en l’honneur de la mère adoptive de Lugh, Tailtiu, morte d’épuisement en défrichant la forêt de Breg afin d’en faire une zone cultivable. Ce festival attirait les habitants de toute l’Irlande et l’Ecosse au VIe siècle, à l’occasion d’une foire des récoltes annuelle où des compétitions sportives et des mariages avaient lieu. Très souvent associé au Soleil dans les pratiques modernes, Lugh est à l’origine un dieu de la technique aux multiples talents d’où ses surnoms Lugh Lamfada, « Lugh aux longs bras » et Lugh Samhioldanach, « Lugh aussi doué dans tous les arts ».

Il s’agit du premier des trois festivals des récoltes, suivi par Mabon la récolte des fruits et légumes et Samhain, le massacre du bétail – l’ensemble des animaux ne pouvant pas être nourri pendant tout l’hiver.
Dans la mythologie wiccane, à Lughnasadh, le Dieu-Soleil devenu Dieu-Grain se sacrifie volontairement afin de nous nourrir, la moisson et son abondance ayant aujourd’hui encore une importance capitale pour notre survie.

Anciennement une célébration majeure du monde celte Lughnasadh est malheureusement devenu un Sabbat presque oublié et donc assez peu célébré, ce qui n’est pas sans témoigner de notre déconnexion à la nature : nous avons bien trop tendance à prendre le fait d’avoir de la nourriture pour acquis.
Toutefois, de plus en plus de néo-païens, sorcières et wiccan se tournent à nouveau vers ce festival.

Attention ! Lammas (de l’anglo-saxon Hlaef-Mass, soit « la messe de la miche ») est le nom de la version chrétienne de ce Sabbat et non un nom alternatif de Lughnasadh. Il s’agit donc de deux festivités différentes, bien que très semblables – et ainsi souvent assimilés.

Autel :

Les teintes rouges, oranges et jaunes de l’autel de Litha tournent vers le brun, l’or et le jaune pâle de la moisson à Lughnasadh.
Lughnasadh étant un festival des récoltes, des éléments naturels tels que des glands et noisettes, des feuilles, épis de blé et pierres sont parfaits pour décorer l’autel.
Les cristaux et pierres comme l’obsidienne dorée, la citrine, la magnétite, le topaze, l’aventurine et l’agate mousse correspondent bien à ce Sabbat.
Les coquelicots et fleurs solaires, le houblon, la verveine et le romarin sont des plantes idéales à inclure sur votre autel et dans vos célébrations.

Activités :

Voici quelques activités pour vous mettre dans l’esprit de ce Sabbat tout en pratiquant discrètement votre spiritualité :
– profiter du dernier mois d’été avant l’arrivée de l’automne
– observer les étoiles et pluies de météores qui se déroulent en août
– récolter des fruits, légumes, baies et herbes et en offrir une partie aux dieux, ancêtres et esprits de la nature
– réaliser ses propres conserves, son pain et sa bière
– Traditionnellement, les derniers épis de la moisson étaient préservés et tressés en une poupée représentant l’esprit du grain ; une occasion de faire renaître cette pratique
– fabriquer son besom (balai rituel, utilisé afin de purifier un espace en balayant figurativement la négativité)
– consommer des baies, des graines, des céréales, du pain et de la bière en plus des fruits et légumes de saison. L’année dernière j’avais cuisiné des muffins à la myrtille et aux graines ainsi qu’un gâteau aux graines de pavot à l’occasion de Lughnasadh. Pour des repas plus authentiques vous pouvez aussi consommer du millet, blé concassé etc au lieu de pâtes au blé transformé.

Mes célébrations :

Comme pour chaque Sabbat, j’ai décoré mon autel. Cette année j’ai la chance de célébrer la moisson avec ma sœur dans un rituel célébrant l’abondance de la terre et honorant le Dieu-Grain et son sacrifice. Il s’agit de notre premier Sabbat ensemble, autant dire que j’ai très hâte ! Le premier août étant le jour de la Nouvelle Lune, je cherche à mêler cet Esbat à notre rituel en assimilant le fin croissant de la Lune à une serpe coupant le grain.

Sortilèges :

Lughnasadh est une période parfaite pour centrer ses sorts et rituels autours des thèmes de l’abondance et la prospérité en exprimant sa gratitude pour l’abondance de la nature et ce que cette année nous a déjà apporté.
Il s’agit à nouveau d’une période propice aux mariages et donc aux sorts d’amour.

Traditionnellement célébré lors des moissons, ce Sabbat est maintenant couramment associé au premier août, les festivités commençant la veille. Vous êtes bien sûr libres d’attendre vos moissons locales pour honorer la récolte ou de célébrer Lughnasadh en même temps que la majorité de la communauté païenne. Ce Sabbat est aussi célébré lorsque le Soleil atteint 15° en Lion – le sept août cette année. Il est dit dans le Dindshenchas métrique (un texte de la mythologie irlandaise) que le premier festival de Lughnasadh a eu lieu un lundi, vous pouvez donc parfaitement faire vos rituels le lundi le plus proche du premier août.

Apprenez-plus sur cette célébration en lisant « Lughnasadh: Rituals, Recipes & Lore for Lammas » traduit par Alliance Magique : « Lugnasad : Rituels, Recettes et Histoire de la fête des Moissons ».

Joyeuse fêtes des moissons et bonne célébrations !

Wicca – Imbolc, célébrons la lumière

E

Reprenant ma série sur les sabbats wiccan, je vous présente aujourd’hui celui qui approche à grands pas : Imbolc.

Situé à mi-chemin entre le Solstice d’hiver et l’Equinox de printemps, le Sabbat d’Imbolc (prononcé « i-molc », aussi écrit Imbolg) marque le retour tangible de la lumière et la fin proche de l’hiver.
Cette période marque le début d’un changement rapide dans la nature, l’hiver s’apprêtant à laisser place au printemps en l’espace de quelques semaines.
Les thèmes majeurs de cette célébration sont la lumière, le renouveau, le réveil de la nature, la préparation du printemps et la purification.
Imbolc fait parti des quatre festivals du feu celtes avec Samhain, Beltane et Lughnasadh qui célèbrent le cycle des saisons en plus des solstices et des équinoxes.

Dans la cosmologie wiccan ce Sabbat marque l’enfance du jeune Dieu-Soleil né de la Déesse-Mère à Yule, qui possède donc un véritable aspect maternel. Imbolc signifie en gaélique « dans le ventre de la mère » en référence aux premiers agneaux et veaux à naître. Toutefois, ce festival souligne surtout l’aspect Demoiselle de la Déesse – ses autres figures étant la Mère et l’Ancienne. De l’anglais « maiden« , cet archétype associé à la Lune croissante symbolise l’innocence et la liberté de la jeunesse.

Aussi nommé « Le jour de Brigid », ce Sabbat lui est principalement consacré.
Brigid (en Irlande prononcé « Bride ») est une déesse Irlandaise de la guérison, de la forge et de la poésie qui est associée au foyer, à la créativité, à l’inspiration, à la chaleur, à la lumière du Soleil, aux puits sacrés et à la fertilité.
Protectrice des femmes, Brigid est souvent représentée sous la forme d’un serpent – un animal symbolisant la Déesse dans de nombreuses cultures qui sort d’hibernation en cette période de l’année – et préside aux accouchements.
Comme souvent dans la spiritualité pan-celtique, la déesse Brigid est à l’origine une triplicité : c’est-à-dire trois déesses sœurs symbolisant chacune un aspect du feu (celui du foyer, celui de la forge et celui de la transformation).
La croix de Brigid représentant une roue solaire apporte protection (notamment contre les incendies) et chance.

La Grande-Bretagne (Britain) doit son nom à une variante de celui de Brigid, Brigantia – c’est dire son importance ! De même, les mots « bride » (future mariée) et « brigant » viendraient d’elle.
Son culte n’ayant pas pu être éradiqué par la chrétienté en Irlande, la déesse fut assimilée au panthéon catholique sous le nom de sainte Bridget de Kildare (en français sainte Brigitte), emplacement de son ancien temple païen. De très nombreuses déités ont connues le même sort, comme Woden et Barbet du panthéon germanique par exemple (qui sont devenus saint Nicolas et sainte Barbara).
De par l’émigration irlandaise, Brigid a aussi laissée sa marque dans les Caraïbes, se voyant ainsi appeler Madame Brigitte dans la tradition Vodou.

Le festival romain de Februalia honorant la déesse Junon est aussi à l’origine des thèmes d’Imbolc (purification, renouveau et accueil du printemps). Pareillement, Lupercalia (un festival de la fertilité caractérisé par sa licence sexuelle) est à l’origine de la Saint-Valentin.
Imbolc perdure dans le monde moderne aux Etats-Unis par « Le jour de la Marmotte », qui était initialement un hérisson.

Autel :

Concernant la décoration de son autel, on peut choisir de mettre en avant l’aspect hivernal ou alors printanier de cette célébration selon la nature environnante. La météo étant cependant imprévisible en cette période de l’année le mieux reste de représenter les deux.

On peut y placer des graines, des fleurs à bulbes et printanières (perce-neige, crocus, jonquille), une croix de Brigid, une poupée de Brigid, des représentations de moutons et d’agneaux et de nombreuses bougies.
Les couleurs associées à ce festival sont le jaune, le doré, le blanc (symbolisant les dernières neiges, le lait et la purification), le rouge et le vert pour le feu et la verdure à venir.
Les cristaux et pierres jaunes (comme la citrine et le quartz jaune) et rouges (rubis, grenat et pierre de sang), l’améthyste, l’amétrine, l’onyx sont adaptés à ce Sabbat.

Pour décorer mon autel, j’adore planter des feuilles de laurier séchées dans du sel afin de symboliser les premières pousses dans la neige.
Laissez-vous inspirer par Brigid pour décorer le votre !

Activités :

Ces activités permettent de se mettre dans l’esprit d’Imbolc tout en pratiquant discrètement :
– débuter le nettoyage de printemps, parfait avant un rituel de purification
– fabriquer des bougies
– commencer ses premières plantations si le climat le permet
– débuter de nouveaux projets que l’on souhaite accomplir dans l’année
– faire des crêpes ! celles-ci symbolisent le Soleil et les heures de jour croissantes
– faire preuve de créativité en pratiquant une activité artistique
– tresser une croix de Brigid (beaucoup plus facile avec du raphia qu’avec de la paille, des tutoriels se trouvent facilement en ligne)
– consommer des oignons, des produits laitiers (pour ma part des substituts vegan), des crêpes et des graines.

Mes célébrations :

Tout comme l’an dernier, je vais réaliser un rituel pour célébrer la fin prochaine de l’hiver, je vais accueillir Brigid chez moi sous la forme d’une Bridiog (poupée de Brigid) et consacrer ma croix de Brigid, j’ai aussi prévu un sort de guérison et vais bénir les bougies que j’emplois dans mes travaux. De plus, je vais réaliser une lecture de Tarot centrée sur les thèmes d’Imbolc. En addition, j’aimerai préparer un nouveau rituel de purification spécialement pour ce Sabbat.

Sortilèges :

Imbolc est une période idéale pour pratiquer et établir un lien avec Brigid (qui mérite d’ailleurs mieux que d’être honorée seulement à ce sabbat) inclure plus de bougies dans vos travaux magiques et les bénir, bannir la négativité et ce qui nous empêche de nous épanouir ainsi que réaliser des sorts de purification et protection. S’il neige, cette eau peut être récupérée pour ses fortes propriétés purifiantes. C’est aussi une bonne occasion de rédiger les incantations et invocations pour les rituels et sorts que vous souhaitez réaliser dans les semaines à venir.

Imbolc se célèbre le premier février, les festivités commençant la veille (le premier août dans l’hémisphère sud) ou lorsque le Soleil atteint 15 degrés en Verseau (le trois février cette année) en encore lors de la nouvelle ou pleine Lune la plus proche. J’aime étaler mes pratiques de Sabbats sur deux semaines, ne vous sentez pas obligés de tout faire le même jour.

On peut déterminer si l’hiver va perdurer ou laisser place rapidement au printemps par le temps qu’il fera le jour d’Imbolc : s’il fait beau, La Cailleach (prononcé ka-léa-k), une figure hivernale des mythes celtes incarnant l’aspect Ancienne de la Déesse, sort ramasser du bois pour faire durer le froid. Au contraire, s’il pleut ou si le temps est maussade, elle décide de rester à l’abri et ainsi permet à l’hiver de s’achever vite. Cette prédiction s’est vérifiée ces deux dernières années, à voir ce qu’il en sera pour celle-ci.

Vous pouvez retrouver plus d’information sur ce Sabbat dans les ouvrages « Imbolc: Rituals, Recipes & Lore for Brigid’s Day » (en version française : « Imbolc: Rituels, Recettes et Traditions de la Chandeleur ») et « Candlemas: Feast of Flames ».

Merci de m’avoir lu et bonnes célébrations !

Witch Casket – décembre 2017

E

Après près d’un an je publie enfin ma revue de la dernière box Witch Casket que j’ai reçue. Il est donc question de celle de décembre passé ayant pour objectif de préparer la nouvelle année en laissant derrière ce qu’on ne veux pas y amener.
Comme toujours je vous dévoile le contenu de la box en vidéo avec d’en parler et de détailler mes impressions.

Cette box datant maintenant je ne vais pas trop m’étendre sur les descriptions. J’y ai retrouvé :

– un paquet de feuilles de thé « Chai of Madagascar« , un mélange épicé délicieux (il m’en reste encore un peu d’ailleurs !. Witch Casket ne m’a jamais déçu concernant les boissons incluses, qui ont toujours été excellentes. L’emballage a changé : il est en plastique gris assortit aux teintes de cette box au lieu du papier kraft des box précédentes, ce qui était plus écologique.
– un paquet d’encens « Black coconut » contenant une bonne vingtaine de bâtons plus longs que la moyenne et délicatement parfumés à la noix de coco – une odeur que j’adore. La noix de coco correspondant à la Lune cela en fait en encens adapté aux rituels de nouvelle Lune.
– une bougie de bonne taille à la vanille, une addition très pertinente pour une box de décembre. L’odeur, bien que chimique, est agréable – le seul bémol est que la bougie étant assez large elle ne brûle pas totalement ce qui fini par gâcher pas mal de cire. Une nouvelle fois j’aurais préféré une cire végétale à de la paraffine.
– on y trouve ensuite un « biscuit de l’infortune », une amusante parodie des fameux biscuits de la fortune asiatiques, provenant de la marque Pechkeks. J’adore le fait que la recette soit vegan, ce qui reste rare pour des biscuits. J’ai trouvé cette addition très originale et amusante.
– comme toujours on trouve un imprimé d’art en format A5, une nouvelle fois de Novilunium Eyes. Je trouve dommage que la box ne mette pas en avant d’autres artistes mais j’apprécie ce dessin inspiré par la divination.
– après quoi vient un magnet pour réfrigérateur – un ajout qui ne me fais pas rêver mais reste pratique.
– deux bougies noires et des instructions pour réaliser un rituel de bannissement simple, une bonne façon de finir l’année à la porté des débutants en sorcellerie.
– une pierre roulée d’agate zèbre, associée à la protection, à l’optimisme et à la spontanéité. Elle permet aussi de mettre de l’ordre dans sa vie.
– un pendule en œil de tigre ainsi qu’une nappe de pendule imprimée de quelques réponses – un moyen de divination que j’apprécie.
– une feuille effet parchemin expliquant l’utilisation du pendule.
– un calendrier 2018 parcouru de citations amusantes sur le thème de la sorcellerie moderne.
– et pour finir un badge Witch Casket de Curiology représentant un pentagramme.

Cette box de décembre a été ma dernière. J’ai une nouvelle fois trouvé son style trop alternatif et gothique au détriment de l’aspect occulte et spirituel, ce qui m’a finalement poussé à arrêter mon abonnement. J’ai trouvé dommage que le sabbat de Yule – le solstice d’hiver – ai été totalement ignoré par Witch Casket, je m’attendais au moins a un peu de houx.

Concernant la vidéo, j’ai filmé différemment cette box ; cette fois je montre directement les articles sans les sortir de la boîte – préférez-vous ce format ou le précédent ?
Aussi, prenons un instant pour apprécier cette magnifique reprise acoustique de « War Pigs » – une de mes chansons préférées – par ???

Cet article boucle donc ma série Witch Casket, que pensez-vous de cette box et la recevez-vous ?

Merci de m’avoir lu et bientôt en espérant réussir à rattraper notre retard avec les box White Witch plus rapidement !

Wicca – Samhain, aux origines d’Halloween

E

Me revoilà pour mon second article de ma nouvelle série wiccan ! Aujourd’hui je vous parle du Sabbat de Samhain, le nouvel an celte à l’origine des célébrations d’Halloween.

Tout d’abord, qu’est-ce que la Wicca ? Il s’agit d’une spiritualité pré-chrétienne centrée autours de la nature et de ses cycles. Les wiccan célèbrent les Esbats, nouvelles et pleines Lune, ainsi que les huit Sabbats, des festivals saisonniers.

Samhain :

Samhain (prononcé so-ine), devenu Halloween au fil des siècles, est le dernier des Sabbats et marque le nouvel an wiccan.
D’origine celte, ce festival marque le début de l’hiver et des premières gelés ainsi que les dernières récoltes de l’année. Il est temps d’honorer ses ancêtres et les êtres chers décédés ces douze derniers mois, le voile entre les mondes étant au plus fin – ce qui fait de Samhain une période très propice à la divination.

Les célébrations d’Halloween, qui bien que déclinantes en France, sont totalement empreintes de leurs origines celtes : les Jack-o’-lanterns – d’abord des navets ou betteraves puis des citrouilles – permettent de montrer le chemin de la maison aux êtres chers et ancêtres tout en effrayant les esprits malveillants. A l’origine les déguisements portés la nuit de Samhain avaient pour objectif d’effrayer les fées souvent malintentionnées ; on peut maintenant les porter pour symboliser ce que l’on voudrait accomplir dans l’année que ce soit dans notre pratique ou vie personnelle.

Mon autel :

Un autel wiccan est un espace dédié à la pratique et à la spiritualité dans lequel nous nous connectons aux saisons et aux déités. La nature changeant au cours de l’année, l’autel se transforme Sabbat après Sabbat.

Il s’agit de mon premier autel de Samhain, ayant commencé à en établir un à Yule de l’an dernier après un an de pratique. On y retrouve diverses correspondances et symboles du Sabbats :

– Bougies : on y retrouve les couleurs associées à Halloween, noir et orange, ainsi que du gris, du brun et du violet. Elles sont principalement associées à la protection en plus de refléter les teintes de la nature automnale. Le violet, couleur la plus spirituelle, permet de lever le voile entre les mondes afin de se contacter aux êtres chers.

– Cristaux : il s’agit surtout de pierres associées au bannissement et à la protection comme l’ambre, le grenat, la tourmaline noire, le quartz fumé et l’obsidienne.

– Symboles : sans surprise, crânes et citrouilles sont au rendez-vous. J’y ai aussi mis quelques hiboux, une clef et une plume noire – des symboles de Déesses associées au festival (comme Morrighan, Cerridwen, Hécate, Perséphone et bien d’autres).

Samhain étant le troisième festival des récoltes, j’y ai inclus beaucoup d’éléments naturels comme l’écorce de bouleau (un arbre associé à la Déesse et au monde souterrain), les galets et pierres, la châtaigne, la feuille et l’étoile de badiane.
On y trouve aussi quelques objets anciens trouvés en brocante, liés aux thème du renouveau et, le plus important pour ce Sabbat : honorer les ancêtres.

Activités :

La divination est une activité typique de Samhain – surtout celle consistant à observer une surface comme un miroir noir ou une boule de cristal jusqu’à y voir des images et symboles à interpréter (scrying en anglais) – alors n’hésitez pas à sortir vos oracles, cartes de Tarot, pendules, runes ou encore bâtons d’Ogham ! Il existe de nombreuses techniques ancestrales associées à cette période de l’année, principalement concernant les affaires de cœur. Pour découvrir votre futur conjoint jetez une longue pelure de fruit – traditionnellement de pomme – et son initiale se formera.
Niveau magie et sorcellerie, c’est la période idéale pour réaliser des sorts de protection, des bannissements, d’amour, de prospérité avant l’arrivée des fêtes de fin d’année et d’honorer les morts.
Samhain étant le nouvel an des wiccans, il est temps de planifier l’année à venir, définir ses objectifs et faire le bilan sur sa pratique.

Pour célébrer Samhain je vais prévoir la nouvelle année en tirant une carte de Tarot par mois à venir et plus d’autres divinations. Je prévois d’honorer mes ancêtres et les êtres aimés décédés récemment et de déterminer mes vœux et intentions cette pleine Lune.
En plus de mon autel j’ai décoré ma chambre et j’espère arriver à sculpter quelques citrouilles. C’est maintenant une tradition de se déguiser et de célébrer le soir d’Halloween chez moi ou des amis – le festival s’étendant de la pleine Lune la plus proche à mi-novembre, vous êtes libre de faire un marathon de films d’horreurs et de profiter de bonbons le 31. Samhain, bien que solennel, est aussi une affirmation de la vie et un appel à profiter de chaque instant.

Samhain est traditionnellement célébré la nuit du 31 octobre ou lors de la pleine Lune la plus proche, lors des premières gelés ou encore lorsque le Soleil atteint 15 degrés en scorpion – en général de mi-octobre à mi-novembre.

Retrouvez plus sur ce Sabbat dans le livre de Diana Rajchel « Samhain« , traduit par Danaé de Alliance Magique pour les non-anglophones.

Merci de m’avoir lu et à bientôt !

Wicca – une amulette italienne, la cimaruta

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Cet article marque le début de ma série spirituelle centrée autours du néo-paganisme et de la sorcellerie. Etant wiccan depuis quelques années j’ai envie de vous partager mon mode de vie, ma pratique et ma passion. On commence aujourd’hui avec une amulette que vous avez peut-être croisée lors d’un voyage en Italie ou dans un musée.

La cimaruta (prononcé « tchimarouta », cimarute au pluriel), un mot signifiant « brin de rue », est un charme du folklore italien traditionnellement porté autour du cou pour éloigner le mauvais œil. Cela en fait ainsi une amulette vu qu’elle permet d’éloigner et de protéger, à ne pas confondre avec un talisman qui au contraire attire des effets désirés – comme la prospérité, le bonheur… La cimaruta en elle-même est composée de différents symboles attachés à une branche de rue, plante médicinale populaire au Moyen Age utilisée en Italie que ce soi en cuisine ou en sorcellerie.

La rue (ruta graveolens) est considérée comme un purifiant très agressif, capable de détruire la malchance. Souvent appelée rue fétide de par son odeur, elle permet de tenir à distance les animaux pouvant détériorer votre jardin. Elle est toutefois fortement déconseillée aux femmes et totalement interdite aux femmes enceintes et allaitantes et cela même en fumigation de par ses propriétés abortives. Elle correspond sans surprise au feu et à la planète Saturne.

Les symboles attachés aux brins diffèrent d’une région à l’autre mais on y retrouve fréquemment une fleur de verveine, un croissant de Lune et une clef correspondants aux déesses lunaires Diane, Aradia et Hécate. Le lien entre sorcellerie italienne et le culte de ses divinités explique pourquoi les cimarute sont souvent en argent, métal associé à la Lune.

Les cimarute sont notamment portées par les sorcières et sorciers traditionnels italiens, une tradition découlant de l’oeuvre de Charles Leland « Aradia or the Gospel of the Witches », pour reconnaître les individus partageant leurs pratiques – de même que les pentacles pour les wiccans.

Déjà portées dans la Rome antique, l’origine de la cimaruta reste sujette à débat mais est supposée étrusque.

J’ai recherché pendant quelques mois une cimaruta me plaisant, cependant les modèles neufs étaient de mauvaise qualité et les vintage hors de prix mais sublimes. En arpentant une nouvelle fois le web j’ai finalement trouvé un modèle magnifique récemment proposé par DragonscaleJewelry sur Etsy – une boutique que j’affectionne beaucoup, y ayant déjà commandé deux pendentifs.
J’ai choisis la version en bronze, mon métal préféré (étant un alliage de fer et de cuivre il est associé à la protection et à l’amour) – comme on peut s’y attendre celle en argent est bien plus chère. Comptez 18€04 pour la cimaruta en bronze et 58€63 pour l’argent auxquels il faut ajouter 12€63 de frais de port – outch !
Le pendentif est grand sans être énorme, je dois dire que j’adore les bijoux clinquants ! Les détails sont très soignés et beaux, on voit tout de suite qu’il s’agit d’un objet de grande qualité – un bel investissement en soit. J’aimerais développer un rituel pour la consacrer, il me reste encore à rédiger une incantation qui me plaise.

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur les cimarute et la tradition italienne dans les livres de Raven Grimassi, en particulier « The Cimaruta: And Other Magical Charms From Old Italy » et « Italian Witchcraft: The Old Religion of Southern Europe ».

Merci d’avoir lu ce premier article de ma série wiccan et à bientôt !

Witch Casket – novembre 2017

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Après beaucoup de retard et quelques contretemps, je vous présente enfin la box Witch Casket de novembre dernier. Celle-ci est arrivée en retard suite à des circonstances particulières – un des objets n’étant toujours pas livré le 15, jour habituel pour la livraison. Je l’ai donc reçue quelques jours plus tard, le 28 novembre – au lieu du 20 habituellement. Witch Casket s’est excusé platement et a proposé plusieurs concours sur leur page instagram pour compenser.
Passons à la box de novembre et son contenu :
Il s’agit de la douzième box Witch Casket, célébrant ainsi leur premier anniversaire. Intitulée « Modern Witch », elle célèbre la figure de la sorcière – ou Wiccan – moderne et cherche à montrer la modernité dans cette pratique ancestrale.

On y retrouve :
– tout d’abord du thé à l’hibiscus, l’eau prend une magnifique teinte rose pourprée lors de l’infusion – un spectacle que j’aime toujours observer. Bien que l’hibiscus soit une plante très amère j’ai trouvé le mélange plus doux que d’autres thés que j’ai pu goûter. Je déplore cependant le peu de quantité.
– on trouve ensuite un patch « Casket Crew*Witches Unite », de bonne taille et de qualité. Malgré cela, je le trouve trop ostentatoire et l’ai offert.
– une paire de boucles d’oreilles une fois encore de la marque Curiology. Il s’agit d’un petit balais et d’un chapeau pointu. L’idée est vraiment très bonne mais le fait que les charms soient en plastiques m’a déplut – les boucles d’oreilles auraient été très belles en métal. J’ai fini par les offrir elles-aussi.
– une trousse noire de très bonne taille « Little bag of magick« . Je ne savais pas pour quoi l’utiliser avant de penser a y mettre les petites bougies incluses dans les box précédentes – mais pas dans celle-ci.
– une impression d’un dessin réalisé par Helen Bee. Il est très beau, il a toutefois un certain air de ressemblance avec celui inclus dans le box du mois précédant.
– un petit mortier blanc – pensant à m’en procurer un, cette addition m’a plût.
– un mélange d’herbes contenant entre autre du laurier.
– un set de manucure en forme de chat, très mignon mais gadget.
– un paquet de cônes d’encens au patchouli – l’encens étant toujours apprécié.
– un petit savon parfumé à la tarte aux pommes de la marque Lilian Jones. Cette addition aurait été intéressante s’il ne s’agissait pas du troisième savon en peu de temps, bien que cela reste toujours utile. La box étant certifiée vegan-friendly je suppose que ce savon n’est pas testé sur les animaux. Toutefois, la composition est loin d’être propre, le produit contient des substances assez controversées comme du « disodium lauryl sulfosuccinate« , de l’ « alpha-methylcinnamaldehyde » et d’autres.
– comme toujours, une feuille effet parchemin parlant des herbes.
– un badge noir imprimé d’une lune et d’un chat.
– une pierre roulée d’hématite, un cristal associé à la mémoire que j’aime beaucoup. Il s’agit de mon objet préféré de la box.

Pour conclure, je dois dire que je m’attendais à mieux pour cette box anniversaire – comme d’habitude j’y ai trouvé trop d’objets « alternatifs » voir goth et donc trop peu centré sur la nature. J’ai trouvé l’ajout du kit de manucure et du savon assez inutile, surtout qu’il s’agit déjà du troisième savon depuis mai. Pareillement, j’ai profité des fêtes de fin d’année pour offrir la paire de boucles d’oreilles en plastique et le patch, trop ostentatoires à mon goût. Au final rien n’a vraiment su me plaire.

Malgré mes nombreuses critiques, je sais que la box est capable d’être absolument excellente comme celle de septembre dernier qui est évidemment ma préférée.

J’ai depuis reçu celle de décembre – j’espère pouvoir publier ma revue beaucoup plus rapidement, la vidéo étant quasiment terminée !

Que pensez-vous de cette box ?