[Livres] Magie et inclusivité, part 2 : impossibles quêtes

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Voici une nouvelle compilation de recommandations de lectures… Toujours axées sur l’inclusivité – et sur la magie. Ma logique : nous voulons découvrir de nouvelles choses par la lecture, oui, mais pas que. Il est important de se sentir exister dans la culture et dans ce qui nous entoure. Quand une partie de la littérature suit la norme et la majorité (blanche, cis, hétéro, au corps fin, sans handicaps et de culture anglo-américaine ou européenne) pouvoir lire et se rapprocher de quelqu’un qui nous comprend ou nous ressemble fait du bien, même si les ouvrages en eux-mêmes, si peu inclusifs soient-ils, ne sont pas forcément mauvais. Oui, pas besoin d’être validé pour exister. Mais ne pas toujours avoir à se battre et à subir l’invisibilisation et l’oubli général fait beaucoup, beaucoup de bien. À chacun et chacune de choisir ou non ses lectures en fonction. Pour le coup, par rapport à mes trois recommandations, je n’ai choisi que la première, pour changer d’horizon et découvrir un point de vue culturel différent de ce que je connais – et aussi pour l’histoire et le style, évidemment.
Je suis simplement ravie qu’il y ait de plus en plus d’ouvrages pour explorer la variété des possibles humains, contrairement à la majorité de ce qui était publié il y a dix ou quinze ans. Il est même maintenant possible qu’un livre soit inclusif, reconnu et popularisé, ce qui était rare avant.
Mettre en avant les personnes – pour le coup des autrices – qui montrent et créent des personnages variés, bien développés et ayant à cœur de représenter le monde dans lequel nous vivons réellement est un véritable plaisir. Quand les ouvrages sont en plus excellents… je ne peux simplement pas m’empêcher de les présenter. Si vous voulez en savoir plus sur le pourquoi du comment, je vous renvoie au premier article cette série, ici. Des suites sont prévues. De manière générale, je ne peux que vous conseiller, aussi, les recommandations (en anglais) de lectures de l’autrice australienne C. G. Drews (@Paperfury sur instagram), dont voici le blog.
Le thème de cette édition est dans le titre : il sera question de missions suicides et de quêtes réputées impossibles. Avec, ici, un accent sur des personnages issus d’ethnies et de cultures différentes. Dans les trois cas, concernant les missions, ce sera un peu plus précis, avec un vol à commettre. Pour le coup, à chaque fois, le contexte politique est assez important. J’en réserve davantage pour les descriptions des différents titres. Ma liste est, par hasard, progressive : je finis ainsi sur mon coup de cœur absolu de 2020. Un autre point positif, plusieurs des livres dont il est question ont été traduits en français !

Spin the Dawn (★★★★☆ – 4/5) par Elizabeth Lim, en 2019 (il n’est pour l’heure pas traduit en français), de la duologie The Blood of Stars.
J’ai été très intéressée par les thèmes du livre, entre politique, talent et apparences. Le traitement de la magie est, je trouve, particulièrement bien pensé et sert l’intrigue et le contexte initial – historique et plausible.
Une jeune femme, Maia Tamarin, met sa vie en danger en se faisant passer pour un homme pour tenter de prendre le poste de tailleur impérial, dont elle a toujours rêvé. Une compétition sans merci l’attend avec, en plus de machinations politiques et de mensonges, une présence magique inquiétante, qui pourrait l’avoir démasquée… Et la consigne impossible de créer de mythiques robes magiques pour éviter un incident diplomatique. Si elle ne parvient pas à les réaliser à temps, c’est sa vie et celle de ses proches qui sont en jeu, et une nouvelle guerre pour un pays déjà bien ravagé. Trouver les ingrédients pourrait s’avérer mortel et lourd de conséquences, si la réalisation en elle-même ne vient pas à bout de ses forces en déplaisant à la déesse Amana…
Le livre est inspiré par la culture chinoise et est assez poétique, par ses thèmes comme par son style. Le personnage de Maia, m’a de suite intéressé, avec sa petite taille, sont teint halé et ses taches de rousseurs – que les couvertures ne reprennent malheureusement pas. Marquée par les réalités de la guerre dont sa famille a subi le contre-coup, elle est pleine de volonté et ne manque bien sûr pas de talent. La narration est intelligente et bien réalisée et il y a ce qu’il faut d’informations pour que le pays, son histoire et des termes de vocabulaires précis soient compris sans perdre un lecteur non-initié. Les deux parties de l’histoire lui offrent un rythme intéressant, je ne me suis pas ennuyée et j’ai apprécié ma lecture.

White Cat (★★★★★ – 5 étoiles) par Holly Black, en 2010.
J’ai dû me retenir de dévorer cette trilogie d’une traite, et encore. Il y a de la tension, de la surprise et de l’humour : que demander de plus ? Si le monde se veut moderne, un ajout et non des moindres : une partie de la population a un « don », qui passe par le toucher. Tout le monde porte, en conséquence, des gants, pour éviter d’influencer les autres ou de se faire influencer. Il existe plusieurs variantes de ces pouvoirs, autour de la mémoire, de la mort, de la chance, des sensations et des transformations. L’utilisation des pouvoirs ayant été interdite en 1929, ceux qui y ont recours deviennent des hors-la-loi… Ce pourquoi avoir des pouvoirs est associé aux mafias familiales. L’intrigue, plus personnelle, est reliée à un contexte politique particulier : des mesures anti-« faucheurs » se discutent.
Le personnage principal, Cassel Sharpe, est bien le seul de sa famille – famille particulièrement liée au monde du crime – à ne pas avoir de pouvoir. Laissé de côté par sa famille et assez solitaire en pensionnat, sa vie prend un tournant particulier quand il se réveille sur le toit de l’établissement après une crise de somnambulisme…
Niveau représentation, il est question d’un personnage principal halé, métissé (entre l’Inde et l’Italie, selon les personnes à qui il parle) mais aussi des personnes qui l’entourent, de différentes cultures. Toute sa vie tourne autour d’arnaques et de jeux de hasard, et plus généralement les escroqueries auxquelles les membres de sa famille l’ont initiés. Il lutte contre un pan de son passé qu’il a oublié et cherche la vérité. Attention, beaucoup de résumés en ligne ont tendance à gâcher une partie de la surprise. Certaines révélations se font très tôt dans le récit, mais quand même.
Cette trilogie a été traduite en français sous le titre « Les Faucheurs », qui fait écho au titre original « The Curse Workers » (qui se traduirait plus littéralement en Les Faiseurs de Malédictions ou Les Travailleurs de Fléau, mais le titre français est tout aussi clair, sinon plus, je dois bien le reconnaître).

Six of Crows (★★★★★ – 5 étoiles) par Leigh Bardugo, en 2015.
Il s’agit d’une duologie, reprenant l’univers Grisha de l’autrice.
Une très bonne surprise : je suis un peu en retard sur cette découverte (comme bien souvent), mais après quelques hésitations – je craignais d’avoir trop d’attentes et d’être déçue – je ne regrette absolument pas ce choix de lecture. J’ai été émerveillée par le travail des personnages, la maîtrise du style, de la narration, du rythme et de la composition de l’histoire. Tout était merveilleux. Je me souviens m’arrêter entre deux chapitres pour relever combien la transition et les coupures étaient bien réalisées et suivaient l’action. Je n’ai pas cessé de m’extasier, cette lecture était un véritable bonheur. Bonheur que je prolonge en attendant avant d’attaquer le deuxième tome mais, Netflix mettant à l’écran l’univers Grisha au printemps, je n’ai plus d’excuses.
Pour présenter le livre en lui-même : il se passe dans un univers où les personnes qui ont des pouvoirs sont « grishas ». Selon les pays, ils sont enrôlés dans l’armée, tués pour sorcellerie ou bien utilisés pour des expérimentations. Il existe différents corps de métiers et spécifications, je laisse le livre vous les présenter. L’intrigue commence à Ketterdam, une ville portuaire commerçante, assez sinistre, avec un côté XIXe siècle / révolution industrielle, où tout se négocie et a un prix. La rumeur dit qu’un nouveau produit, une drogue, peut rendre les Grishas surpuissants… Mais aussi les rendre extrêmement dépendants. Kaz, le personnage principal, est un des plus hauts membres du gang des « Dregs ». Il accepte une mission à haut-risque (enlever un scientifique retenu prisonnier dans le royaume voisin Fjerda, au Palais des Glaces, dit imprenable) et va pour cela monter une équipe « de choc ». Le rythme est assez rapide, il y a de la tension, du danger, des risques et… Et les protagonistes sont de parfaits antihéros. Ils sont humains et attachants, par leurs émotions et traumas, mais possèdent aussi une moralité plus que douteuse. On les découvre au fur et à mesure et j’ai beaucoup apprécié la vivacité et l’effet « vrai » des dialogues et leurs différents liens. Il n’y a pas de temps mort et le roman entre directement dans l’action. Malgré cela, c’était ma première lecture dans l’univers Grisha et le livre est resté assez clair pour me permettre de le comprendre. Les personnages ont des passés, des corps, des cultures et des valeurs variées. Il y a Jasper, bras droit de Kaz et expert en armes à feu et très bon tireur; Nina, une sorcière Grisha maîtrisant les corps et les émotions; Inej, une espionne et combattante dite The Spider ou Le Spectre en français; Matthias, un ancien soldat Fjerdien emprisonné connaissant le Palais; puis Wylan, expert en explosions fuyant sa famille. Ils ont tous des choses à fuir, que ce soit leur passé ou leur présent. Ce groupe hétéroclite est plein de tensions et de conflits, vient à chaque fois faire douter le lecteur. Quelqu’un va-t-il trahir le groupe ? Cette mission est-elle vraiment faisable ? Sauront-ils y arriver sans s’entre-tuer ? Je vous laisse sur ces questions !

Connaissez-vous ces ouvrages ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des recommandations à me faire ?

Star wars – Revue de la novélisation adulte de The Force Awakens

A

Me voilà pour mon huitième article Star Wars, en autant de mois ! Toujours dans l’optique de proposer du contenu varié et intéressant sur le sujet, je me suis, ce mois-ci, décidée pour une revue de la novélisation adulte (en version originale) de The Force Awakens. Je possédais le livre depuis plusieurs mois déjà mais, la vie n’aidant pas, je ne parvenais pas à trouver le temps de me poser pour le lire – pour ceux qui se posent la question, oui, je lis aussi plusieurs livres à la fois, ce qui n’aide pas. Ecrit par Alan Dean Foster, un auteur reconnu américain, notamment pour ses novélisations des trois premiers films Alien. Quelques informations supplémentaires avant de commencer : les livres sont connus pour contenir des scènes coupés et, évidemment, plus de détails et d’informations, sur les situations comme sur les pensées et ressentis des personnages. Pour ce livre-là, cependant, la communication entre les équipes du film et l’écrivain n’a pas été au rendez-vous. Ce qui n’empêche pas ce livre d’être intéressant et plutôt bon. Certaines directions et conseils auraient très certainement pus améliorer le tout, oui, mais le résultat n’est pas non plus mauvais. Attention si vous comptez le lire ou n’avez pas encore vu les films, sait-on jamais, je compte citer, traduire et partager certaines informations et scènes.

Je n’avais jusque là jamais eu l’opportunité de lire cet auteur et je n’ai pour le coup pas été déçue. Si certaines descriptions peuvent s’encombrer de termes techniques, l’ambiance est définitivement au rendez-vous et la plupart des ajouts apportés au film sont très bons. Si je ne savais pas véritablement dans quoi je m’embarquais en entament ma lecture, j’ai pu être très agréablement surprise. Pour les, disons, deux-tiers du livre, ma lecture a été une très bonne expérience, bien meilleure que prévue. Il a toutefois fallut que je bute sur certains passages – deux éléments, en particuliers, qui, bien que légers en comparaison du reste, ont su refroidir mon enthousiasme.

Concernant les personnages : ils sont bien représentés, et ce que j’avais pu reprocher au film est ici « rectifié », aidant à améliorer certains passages.

Pour mon plus grand plaisir, j’y ai trouvé un travail solide sur les personnages et leurs interactions. Si, dans le film, nous comprenons que Chewie aime bien Rey, par exemple, tout est ici amplifié, ce qui est on ne peut plus adorable. Dans la même veine, C3-PO passe beaucoup de temps à veiller sur un R2-D2 en veille, lui parlant très régulièrement. L’affection des personnages et droïdes, les uns pour les autres, est touchant et donne plus de couches et de caractère aux personnes en question. Tout est plus vivant, fait plus tridimensionnel et réel.

Ainsi, la scène « problématique » du film où Leïa semble ignorer Chewie pour prendre Rey dans ses bras est changée : le wookie emmène Finn à l’infirmerie, ce qui laisse aux deux femmes l’occasion de se rencontrer sans froisser quiconque. Ce n’est peut être pas une « grande affaire », mais il est toujours agréable de découvrir ce genre de détails, du moins dans mon expérience. Autre gros point positif, parmi les scènes décrites plus en profondeur, un ajout : une image de plus dans les visions de Rey, le combat de Vader et Luke, sur Cloud City. De plus, la façon dont les scènes s’enchaînent peut laisser penser que ce que nous voyons des Knights of Ren a lieu juste après la confrontation de Ben et de Luke, et donc avant qu’il ne s’extirpe des restes de la hutte, ce qui, au niveau de la chronologie, pourrait changer un bon nombre de points ou de spéculations !

Au contraire, certaines images plutôt iconiques n’ont, malheureusement, pas été gardées – peut-être des ajouts tardifs au script ? Dans la même veine, certains ajouts ont pu dégrader, à mon goût, quelques passages. Par exemple, le discours du général Hux, allongé, perd de sa saveur, ce qui le rend moins iconique. Aussi, le fameux « That’s not how the Force works » passe pour bien plus lasse et fatigué que l’exclamation vigoureuse à laquelle nous avons eu droit, dans un premier temps. Ces deux exemples font partis des petits détails que j’ai pu moins apprécier – bien qu’il y ait, malheureusement, et comme je l’ai déjà annoncé, un passage qui me froisse tout particulièrement.

Pour finalement mettre les pieds dans le plat et annoncer la couleur ; la scène « problématique ». Il fallait bien évidemment que le climax ou presque de l’œuvre me fasse grimacer, après une lecture jusque là très agréable et parfaitement plaisante. Nous retrouvons donc Han, puis Kylo, sur le pont, pour cette fameuse scène. N’ayant pas de raisons d’appréhender ce passage, j’étais juste curieuse quant à la façon dont le tout serait raconté. Qu’elle n’a pas été ma surprise de constater que le contrebandier « au cœur d’or », en posant les bombes, ne songe pas une seule fois à la potentielle mort de son fils sur place, s’il ne fait rien. Car oui, ce dernier aperçoit son fils, et hésite, avant de se souvenir des mots qu’il a échangé avec Leïa. Il n’envisage pas une seule seconde qu’il est de son devoir de faire évacuer son fils, ou que sais-je. Ce manquement m’a particulièrement perturbé, comme vous pouvez le voir ! Mais ce n’est bien sûr pas tout, vu que, moins d’une page plus tard, on en rajoute une couche. Nous avons donc un Kylo vulnérable et tourmenté, qui demande de l’aide (ou peut-être un sacrifice, qui sait), que son père promet de lui offrir. Sabre-laser qui s’active, et, au lieu du geste de pardon du film, nous avons droit aux pensées d’Han, qui se dit alors que son fils est perdu, qu’il n’est qu’une « créature », indéniablement mauvais. La mascarade dure encore quelques lignes, avant que cet « irréparable vilain de fils » ne tombe à genoux, sous le choc. Nous avons entre deux la pour le moins poignante réaction de Leïa, qui ressent physiquement la mort de son mari, avant de revenir sur Starkiller, avec le tir de Chewbacca. La façon dont il est décrit ne prend aucun compte de l’épaisseur du personnage, de ce que le premier séquel puis sa suite nous montre. Il le dit ainsi lui-même, il ne haïssait pas son père ! Le changement, une seconde extrêmement sensible et doux, l’autre complètement diabolique, puis une attitude de choc et de douleur, presque de honte ? Le tout n’est pas cohérent et, à mon goût, sent trop l’image du « wannabe Vader » que beaucoup de fans espéraient trouver. Je ne parviens toujours pas à pardonner cet élément, à vrai dire, même avec du recul. Savoir que des mesures différentes ont été prises pour l’écriture de la novélisation de The Last Jedi ne m’aide qu’à peine à relativiser. Il s’agit vraiment de morceaux qui m’ont dérangé au plus haut point, les passages ayant même tendance à se contredire eux-mêmes. Le sacrifice d’Han est un élément qui m’a beaucoup touché, le voir bafoué de la sorte n’a pas pu me faire plaisir. La façon dont il n’exprime, autrement que dans les dialogues, pas ses sentiments pour son propre fils est étrange, ne colle pas avec un homme généreux, bon et loyal, ayant connu la solitude et les trahisons. Enfin je m’égare – je me demande comment seront traités les mêmes passages dans la version enfant, questionnement que je devrais encore garder quelques temps.

Avant de finir pour de bon, j’ai recueilli plusieurs passages que j’ai aimé, ou bien des détails intéressants. Il y en a un bon nombre, et si vous souhaitez garder tout cela pour votre propre lecture, je vous conseille de sauter cette partie. Les traductions, bien qu’imparfaites, sont de moi.

Le livre s’ouvre tout d’abord sur le « Journal of the Whills, 7 :477 », ce qui n’a fait que renforcer une première bonne opinion :
« First comes the day / En premier vient le jour
Then comes the night. / Qui annonce la nuit,
After the darkness / Après l’obscurité
Shines through the light. / Perce la lumière.
The difference, they say, / La différence, disent-ils,
Is only made right / N’est seulement équilibrée
By the resolving of gray / Par l’adoption du gris
Through refined Jedi sight. / Dans la pensée Jedi purifiée. »

Finn à Poe, page 58 : « I don’t know your name. If you tell me it’s RS-736 or something like that, I’m going to be seriously confused. » / « Je ne connais pas ton nom. Si tu me dis que c’est RS-736 ou quelque chose comme ça, je vais être sérieusement perdu. »

Hux, page 60 : « Ren had access to a great many aspects of knowledge from which ordinary mortals like himself were excluded, Hux knew. » / « Hux savait que Ren avait accès à un bon nombre de connaissances dont les personnes ordinaires comme lui-même étaient exclues »

Hux, à lui-même, à propos de la recherche des supposés restes de Finn et Poe, page 66 : « “Biological traces are acceptable,” Hux murmured, “but a couple of skulls would be better.” » / « Des traces biologiques sont acceptables, Hux murmura, mais quelques crânes seraient mieux. »

Hux, une fois de plus seul, page 72 : « When he thought about it, Hux mused, the fact that FN-2187 came across as mind-numbingly ordinary was more unsettling than if his history had been full of semi-traitorous rants and near psychotic episodes. » / « Quand il y en pensa, le fait que FN-2187 apparaisse comme particulièrement ordinaire était plus déroutant que si son passé avait été rempli de plaintes quasi traîtresses et d’épisodes presque psychotiques »

Kylo Ren, à Mitaka, page 102 : « Look at it, Lieutenant. So much beauty among so much turmoil. In a way, we are but an infinitely smaller reflection of the same conflict. It is the task of the First Order to remove the disorder from our own existence, so that civilization may be returned to the stability that promotes progress. A stability that existed under the Empire, was reduced to anarchy by the Rebellion, was inherited in turn by the so-called Republic, and will be restored by us. Future historians will look upon this as the time when a strong hand brought the rule of law back to civilization. » / « Regardez, lieutenant. Une telle beauté au milieu de tant de tourments. Quelque part, nous sommes une infime réflexion du même conflit. C’est la tâche du Premier Ordre que de supprimer le désordre de notre propre existence, pour que la civilisation puisse retourner à la stabilité qui encourage le progrès. Une stabilité qui existait sous l’Empire, et que nous restaurerons. Les futurs historiens regarderont ces instants comme le moment où une main forte a ramené l’autorité de la loi à la civilisation. »

Han, à lui-même, page 126 : « Just stay calm and collected and baffle them with space dust. » / « Reste calme et posé et mystifie-les avec de la poussière d’étoile »

C3-PO, à un R2-D2 inactif, pages 154-155 : « I’ve never needed your help more than now – Artoo », « What would your advice be? No doubt you’d have an opinion about sending a general alert to all our associate droids, in the hope that one of them might encounter Beebee-Ate or his ident signal. » et « Why, that’s brilliant! I will do just that. Artoo, you’re a genius! ». / « Je n’ai jamais eu plus besoin de ton aide que maintenant – R2 », « Quel serait ton conseil ? Je ne doute pas que tu aurais dans l’idée d’envoyer une alerte généralisée à tous nos droïdes affiliés, dans l’espoir que l’un d’entre eux pourrait rencontrer BB-8 ou son signal d’identification. » « Mais c’est brillant ! Je vais faire juste ça ! R2, tu es un génie ! »

Poe et le blarina, page 166 : « Oh joy, oh pleasurable delight ! […] Saved by a madman! » / « Oh joie, oh agréable délice ! […] Etre sauvé par un fou !  »

Point de vue de Rey, page 203 : «  Without the slightest hesitation, the cloaked figure of Kylo Ren emerged and strode forward to join the  battle. A stunned Rey could only track him with her eyes. She had seen this man before, in a daydream. In a nightmare. » / « Sans la moindre hésitation, la figure masquée de Kylo Ren émergea et se dirigea en avant pour rejoindre la bataille. Rey, abasourdie, ne pouvait que le suivre des yeux. Elle avait vu cet homme avant, dans un rêve éveillé. Dans un cauchemar. »

Kylo et Snoke, devant Hux, page 237 : «  The Supreme Leader’s voice was flat. “You have compassion for her.”
“No – never. Compassion ? For an enemy of the Order?”
“I perceive the problem”, Snoke intoned. “It isn’t her strength that is making you fail. It’s your weakness.” » / « La voix du Suprême Leader était plate :
“Tu as de la compassion pour elle.
–  Non – jamais. De la compassion ? Pour un ennemi de l’Ordre ?
– Je perçois le problème, entonna Snoke. Ce n’est pas sa force qui te fait échouer. C’est ta faiblesse.” »

Hux, pages 263 et 264 : «  “Blow the damn door!” Hux shouted. “Tell them to get in there!” » et « Hurry. In the name of the Order, hurry. » / « Faites explosez cette foutue porte, cria Hux. Dites-leur d’y entrer ! » «Dépêchez-vous. Au nom de l’Ordre, dépêchez-vous ! »

Kylo Ren face à Rey, sur Starkiller, page 289 : « It is you » « His words unsettled her: Not for the first time, he seemed to know more about her than she did about herself. » / « C’est toi » « Ses mots l’inquiétèrent : une fois de plus, il semblait en savoir plus à propos d’elle qu’elle-même. »

Page 291 : « I could kill you right now. But there is another way » « “No. You need a teacher.” He was beseeching and insistent all at once. » / « Je pourrais te tuer tout de suite. Mais il y a une autre façon. » « “Non. Tu as besoin d’un professeur.” Il était implorant et insistant tout à la fois. »

Rey, page 292 : «  She had to make a decision, now. Kill him, a voice inside her head said. It was amorphous, unidentifiable, raw. Pure vengeful emotion. So easy, she told herself. So quick. She recoiled from it. From the dark side. » /  « Elle devait prendre une décision, maintenant. Tue-le, disait une voix dans sa tête. Elle était amorphe, inidentifiable, âpre.  Une émotion purement vengeresse. Tellement facile. Si rapide. Elle se retourna contre cette voix. Contre le côté obscur. »

Hux, Page 292 : « Utilizing the tiny position sensor emplaced in Ren’s belt, Hux had tracked him to this spot. He would have taken Rey and Finn, as well, if not for the command that had been issued by the Supreme Leader. That took precedence over everything. There was simply no time left. The two renegades were going to die here anyway, he told himself as he followed the troopers carrying Ren into the nearby shuttle. » / « En utilisant le petit capteur de position placé dans la ceinture de Ren, Hux l’avait suivi jusqu’à cet endroit. Il aurait bien prit Rey et Finn aussi, si le commandement n’avait pas été donné par le Suprême Leader. Cela avait préséance sur tout. Il n’y avait simplement plus de temps. Les deux renégats allaient mourir ici de toute façon, se disait-il comme il suivait les soldats portant Ren dans le vaisseau à côté. »

Rey, page 300 : « Occasionally she would pause to catch her breath and to look back. Each time, Chewbacca would wave. Had he been equipped to do so, R2-D2 would have done likewise. » / « De temps en temps, elle faisait une pause pour récupérer sa respiration et regarder en arrière. A chaque fois, Chewbacca lui faisait un signe. S’il avait été équipé pour ce faire, R2-D2 en aurait fait de même. »

Ma sélection a en effet été conséquente, et c’est bien pour dire : il y a véritables perles, et je n’ai pas tout cité. Il en reste encore, parfois des pages entières ! J’aime beaucoup l’humour et la tendresse que peut prendre ce livre, et l’écriture est fluide et agréable. C’est globalement une plaisante lecture : pas parfaite, non, comme vous avez pu le constater, mais je m’attendais à vrai dire à bien pire. Ce sera donc pour moi un 3,5/5, en raison des deux passages m’ayant froissé – j’ai en effet extrêmement de mal à passer à autre chose, pour le coup. Ce n’est malgré tout pas une mauvaise note, et, a peu de choses près, le tout aurait pu monter bien plus haut.

J’espère que cet article vous aura plu, et bravo si vous avez lu mon article en entier, vous avez du mérite ! Etes-vous intéressé par la lecture de ce livre ? Ou, si vous l’avez lu, qu’en avez-vous pensé ?

Nos visionnages d’Automne – Crimson Peak, Sleepy Hollow, Hannibal, Sherlock et Over the Garden Wall

A & E

Voilà, il est désormais impossible de nier la saison actuelle : nous sommes bien en automne, pour ceux qui en douteraient encore. La saison des feuilles rousses, de la pluie et.. d’Halloween ! Je ne sais enfin pas ce que cette période de l’année peut vous inspirer, mais, pour notre part c’est l’époque de notre re-visionnage annuel de notre série préférée – je parle bien sûr d’Hannibal. Outre cette superbe et presque parfaite série, la période qui suit la rentrée et glisse doucement vers un temps plus frais – l’automne reprend tout doucement ses droits, nous avons nos favoris et films à voir et à revoir. Voici donc nos visionnages de la saison de façon chronologique, en commençant par le gris mois de septembre !

Tout d’abord, la très bonne série Sherlock : je ne pourrais en dire que du bien, le gris et le terne étant mis en avant à l’image. Les protagonistes y sont peut-être moins subtils que dans la série de Brian Fuller, mais ils restent néanmoins bien travaillés, et le motif de l’évolution et du changement – commun à la plupart de nos propositions – sont bien présents. Le jeu d’acteur est très bon, le travail d’enrichissement apporté à la trame mais aussi sur les personnages et leurs interactions est aussi très bon !
Chaque saison n’ayant que trois épisodes (d’une heure et demi chacun, quand même !), il s’agit du genre de série qu’on commence et termine sans vraiment sans rendre compte, d’une traite ! Seul bémol puisqu’il n’y en a un, il faut en effet être patient, la moyenne d’attente entre chaque saison ne faisant qu’augmenter.

Hannibal, une de nos séries préférées sinon notre série préférée – parfois disputée avec Sherlock.. – et dont nous avons déjà parlé par et remettons ici le couvert : après un troisième re-visionnage complet, il n’est plus question d’en parler mais de recommander son visionnage d’urgence : je crois bien que nous avons vraiment accroché dans les cinq sinon trois premières minutes, la suite ne faisant que confirmer notre premier sentiment. Il y a du sang, oui, du chirurgical aussi, mais tout est justifié : esthétisé, même. D’un haut standing, on traite ici de psychologie, d’art en général et de nature humaine. On pourrait croire la série indigeste ; ce n’est pas du tout le cas, à la base présentée via les enquêtes que Will Graham résout avec le FBI, la trame est bien ficelée et le jeu des points de vue est très intéressant : le spectateur est le seul à connaitre le secret du docteur Lecter et la connaissance du personnage et de son histoire parviennent tout de même à nous laisser de la surprise et du nouveau. La délicatesse, l’apparente absolue perfection du psychologue est parfaitement rendue, et je ne parlerais jamais assez de la beauté des plans, de l’importance des musiques comme des mots. Le mécanisme visuel récurent, des disons, « métaphores » est très bien mis en place en tant que porte-parole de l’inconscient et de l’intuition. Il s’agit d’une réécriture fidèle mais réfléchie et repensée des œuvres de Thomas Harris, chacun des choix fait jusqu’à présent me semblant d’une justesse folle – nous sommes en effet en pleine lecture de la série, dans sa langue d’origine pour plus de justesse. Je pourrais m’étaler bien plus longuement sur le sujet, m’extasier sur le choix des acteurs, leur charisme, etc., mais il est temps de passer au visionnage prochain.. Ah, une dernière petite chose : une saison quatre serait actuellement en négociations…On croise les doigts !

Over The Garden Wall : il s’agit d’une série de dix épisodes d’une douzaine de minutes chacun d’un dessin animé très attachant. Les dessins peuvent rappeler les derniers Animal Crossing, avec une pâte en plus, un traitement de la couleur tout à fait adapté au moment : les teintes de l’automne et de la nuit (de l’hiver sur la fin) sont mises à l’honneur ! Nous suivons Wirt et son demi-frère Gregory avec leur crapaud domestique dont le nom change très régulièrement. Les deux garçons, perdus dans la forêt, sont plus ou moins victimes des événements et surtout de leurs rencontres : on joue avec nos nerfs, nous laisse attendre de l’horreur quand tout fini par s’arranger, les problèmes n’étant jamais vraiment où on les attends. Absurde sur les bords, bourré d’imagination, il s’agit d’un visionnage agréable et rafraîchissant : il faudrait plus de contenu de ce genre !

Ensuite, le film Sleepy Hollow. D’abord avec la lecture de la légende originelle – très caricaturale et drôle mais évidement très différente de ce qu’on peut en connaître – puis du scénario reprit dans le film. Il n’est plus tout récent (1999 exactement !) mais n’a pourtant pas vieilli. L’esthétique du film est très bonne, la réécriture de la nouvelle de Washington Irving bien maîtrisée et surtout parfaitement adaptée à l’écran. Un goût pour le monochrome (l’image oscille entre des nuances allant du blanc au noir avec des touches vives de rouge, par exemple) et le terne et vaut aussi le coup pour la présentation de personnages particuliers mais attachants. A voir et à revoir, si vous voulez mon avis sur la question !

Ensuite, un film bien plus récent mais cultivant une esthétique similaire : Crimson Peak. Je ne saurais pas dire le nombre de fois où je l’ai visionné depuis sa sortie au cinéma – je dois me rapprocher de la septième, pourtant il me fait toujours autant d’effet !
Les métaphores, généralement visuelles sont bien intégrées et ont une esthétique particulière qui me plaît beaucoup, les jeux d’acteurs étant aussi très bons. L’histoire, la trame est soignée et je suis fan des doubles énonciations : on sent parfois que les dialogues ne sont pas seulement destinés aux personnages ou à l’avancement de l’intrigue mais doivent nous montrer une nouvelle façon de voir le film et ses métaphores visuelles – bien moins subtiles que dans d’autres œuvres mais métaphores tout de même et surtout assumées par le film lui-même.

Ces deux œuvres prennent donc aussi place pendant l’automne (de l’été à l’hiver pour le second, mais tout de même) et collent particulièrement bien à cette belle saison en nous mettant dans une ambiance éthérée, entre le rêve et une réalité cauchemardesque. Ce sont, à mon sens, des films qui doivent être visionnés et ne méritent pas l’oubli.
Pour reparler de la série Hannibal, elle porte en quelque sorte, dans une version bien plus moderne, l’héritage de ce genre de films, le tout croisé avec une série comme Sherlock. Excepté qu’ici il est plus question de psychologie et de manipulation que de déduction. La première série a un rapport très fusionnel avec l’esthétique, le sophistiqué et reprend assez fidèlement la définition du beau de Baudelaire.

Je ne sais pas si ces propositions pourraient vous plaire, elles rythment et rythmeront en tout cas les mois à venir. Attention cependant aux personnes sensibles au sang ou aux meurtres disons, « visuels » : la seule série qui en soit plus ou moins exempte est Sherlock, Hannibal comprenant un certain nombres de meurtres et mises en scènes artistiques mais plus que macabres – virant parfois sur du gore, justifié toutefois.

Que pensez-vous de ces recommandations ? Les connaissiez-vous ?
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Séjour à Cholet et à Maulévrier – Parc Oriental et Ventes de Cristaux

A & E

Les vacances touchent à leur fin et le moment de faire une petite rétrospective de cet été arrive ! Nous allons aujourd’hui parler de ce qui a rythmé notre séjour dans les Deux-Sèvres, c’est à dire les cristaux ainsi que la visite d’un magnifique parc oriental dont nous avons filmé la visite !

🌾 Parc Oriental de Maulévrier (Route de Mauléon, 49360 Maulevrier)
L’entrée coûte moins de sept euros et est gratuite pour les habitants de la ville.
Il s’agissait de notre deuxième visite, la première datant de plusieurs années déjà. Cette fois, nous n’avons pas fait que suivre les chemins et nous sommes baladées au grès de nos envies, profitant du beau temps et des prémices de l’automne. Le parc est immense et très bien entretenu sans pour autant l’être excessivement, le tout n’en devenant pas austère. La balade, entre les conifères ou au bord de l’eau est tout ce qu’il y a de plus agréable, de petites créatures comme des papillons ou des grenouilles se montrant parfois.
L’inspiration orientale des installations et d’un grand nombre de plantes est bien visible mais ce n’est pas tout, le lieu recherchant un compromis entre esthétisme et nature.

Le parc a aussi récupéré un « temple oriental » crée lors de l’une de nos expositions universelles. La récupération d’un, en quelque sorte, monument historique a du bon, oui, mais je ne peux apprécier un rappel de racisme dans un endroit qui se veut véritablement oriental.. Les expositions universelles, sous couvert de montrer le monde et ses différentes populations véhiculaient des messages racistes et discriminaient un bon nombre de populations – en faisant notamment passer les personnes de couleurs pour des sauvages, payant des jeunes pour « jouer » les vrais habitants… Parquer des personnes au nom d’une idéologie et dans un but négatif, qu’elles soient payées ou non ne me va évidemment pas, enfin c’est un autre sujet.

L’on peut aussi passer par les serres – où l’on peut aussi faire des achats, les plantes grasses, carnivores et les cactus n’étant pas chers ; la boutique de souvenirs ou le petit restaurant salon de thé.
La boutique de souvenirs n’est pas des plus fournies mais on y retrouve quelques encens, du thé, des mobiles, services à thé ainsi que certaines poupées Kokeshi et des livres sur les plantes et les pays orientaux. Les prix sont plutôt élevés et j’ai eu du mal avec certains articles, plus « clichés » que justes sur les-dits pays.
Nous avons de plus eu le plaisir de découvrir que le salon de thé proposait des « biscuits » raw vegan (c’est à dire crus) : matcha et baies de goji ou bien gingembre et citron. Ils disposent de plus de toute une sélection de thés, certains bio, qu’ils vendent aussi dans leur boutique.
Nous avons pour notre part testé deux sortes de leurs « biscrus » sur les trois proposées – ces derniers étant vendus par deux pour moins de cinq euros, avec les thés Le Bouddha Rieur ainsi que le thé vert Zénitude Bio. Chacun a sa propre théière, de taille moyenne, ce qui est pratique pour partager à plusieurs, par exemple.
Pour deux théières de thé et quatre « biscrus », nous en avons eu pour un peu moins de quinze euros.

🌾 Pierres – Cholet

Passer près d’une de nos boutiques de cristaux préférées sans s’y rendre nous étant impossible, nous avons fait un tour à Cholet, dans la boutique La Caverne du Troll (38, rue du Commerce 49300 Cholet). Les pierres n’y sont pas très chères, bien que les bracelets le soient – les pierres taillées ou roulées utilisées étant généralement plus grosses qu’ailleurs. A notre joie, la boutique à été agrandie, proposant ainsi d’avantage de produits. On peut y retrouver des figurines, de l’encens, des objets de décoration, des bougies, et bien sûr des bijoux et des pierres. On y retrouve une grande diversité de pierres, les prix se basant généralement sur la taille et le poids, en terme de cristaux. Le grand catalogue présenté et surtout les différents types (couleurs, variantes, formes différentes) permettant de réellement faire un choix.

Nous avons ensuite découvert, tout à fait par hasard, que le Cultura de Cholet (ZAC de l’Ecuyère, L’Autre Faubourg, Avenue d’Angers, 49300 Cholet), possédait son propre rayon d’ésotérisme et de minéraux. Ils y vendent un bon nombre de pierres, bien que les prix soient fixes et non pas à la pièce. Certaines pierres ou certains types de coupes et formes sont de meilleures qualités que d’autres mais le rapport qualité-prix reste satisfaisant. Les bracelets, beaucoup moins nombreux et variés sont vendus moins chers. L’on peut aussi retrouver des « tours » de cristaux assez imposantes, principalement d’Améthyste, de Sodalite et de différents Quartz. Je regrette que le rayon ne soit pas encore commun à toutes les enseignes – bien qu’il soit censé l’être d’ici à deux ans – et qu’il faille toujours demander un vendeur à l’accueil pour faire ses achats. Les vendeurs en question ne sont de plus généralement pas issus du rayon et s’y connaissent peu, ce que je trouve dommage. Il est toujours intéressant d’avoir des conseils et indications sur les pierres, certaines étant plus sensibles à l’eau ou à la lumière que d’autres, par exemple. On y retrouve aussi des jeux de cartes et tarots, des livres spécialisés, de l’encens et des huiles essentielles, des CD comme des bijoux – bien que ces derniers soient chers, étant travaillés et de bonne facture.

Que pensez-vous de ces lieux ? Quels endroits ont marqués vos vacances ?
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Ce qui a éclairé ce mois – Juillet 2017

E

Nous nous retrouvons une nouvelle fois pour parler des objets qui m’ont particulièrement plût le mois passé. On y retrouve surtout cette fois-ci des éléments de décoration ainsi que des accessoires !

✨ Tapisserie herbier :
On commence ces favoris du mois de juillet avec cette magnifique tapisserie relativement imposante proposée par la marque Pimkie. J’avais eu un coup de cœur pour cet objet lors de sa mise en ligne alors, dès l’arrivée des soldes, je n’ai pas hésité à l’acquérir ! La qualité est au rendez-vous, le motif, très joli, est imprimé sur du tissu et les supports sont en bois.

✨ Pince lune dorée :
il s’agit en fait d’un objet gagné par ma sœur, Amande, lors d’un concours organisé par le site NéeJolie il y a déjà quelques années ! J’ai ainsi redécouvert cette petite pince ces dernières semaines. J’aime particulièrement le fait qu’elle soit facile à porter et qu’elle transforme n’importe quelle coiffure simple !

✨ Lampe coquillage :
Je vous en avais déjà parlé dans cet article, mais cette lampe étant un réel coup de cœur, je devais vous en reparler ! J’aime particulièrement ses reflets et teintes nacrées, puis l’objet en lui-même est de toute beauté : parfaitement vintage et d’inspiration « cabinet de curiosité ». Je l’ai trouvé à la boutique bretonne Cristal de Roche.

Notebook :
Vous commencez certainement à me connaître et mes goûts ne vous sont plus si étrangers : ce carnet (format A ) a été customisé dans les thèmes rétro et Harry Potter (on peut en retrouver l’inspiration originale avec l’étiquette présente sur la quatrième de couverture). Chaque carnet est unique mais vous pouvez toujours contacter sa créatrice pour en faire un « sur demande » ! Il vient de cette boutique, sur Etsy.

✨ Boucles d’oreilles :
Pour finir, une paire de boucle d’oreilles de la marque Claire’s.
Celles-ci étaient vendues l’année dernière dans une des boutiques de l’enseigne pour une dizaine d’euros – un prix clairement élevé surtout pour du faux ; si je n’avais pas craquée pour cette paire je n’aurais pas dépensé autant. J’aime surtout l’aspect fait main avec des cristaux – il est vraiment dommage que ce ne soit pas le cas.

Merci d’avoir pris le temps de me lire ! Quels ont étés vos favoris du mois dernier ?

« Dream A City So Dark » – Tiffany Liu

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Je vous retrouve aujourd’hui pour un de mes premiers article « lecture » qui m’est de plus spécial. J’ai en effet eu la chance de faire partie des premières personnes à lire ce livre, avant même qu’il ne soit confié à une maison d’édition. Ce n’est pas pour autant que l’oeuvre n’est pas complète, bien au contraire !
Ce premier tome – une suite est en effet en cours d’écriture ! de 352 pages, entièrement rédigé en anglais s’avère être mon premier roman entier en anglais, donc. Mon niveau n’étant pas mauvais, je n’ai pas eu de réelles difficultés pendant ma lecture, bien que, comme toujours, mon vocabulaire n’était pas parfait et il m’a fallut laisser de côté des détails, ou en chercher la traduction.

Tout d’abord, ma version française du synopsis :
Il y a des mensonges que l’on crée et des mensonges que l’on reçoit, des mensonges que l’on dit et d’autres que l’ont garde.
L’île tropicale où vit Marla est un mensonge – une fausse réalité crée par la prison spirituelle dans laquelle elle a été enfermée pendant un an. Les rues brûlée par le soleil où elle se trouve fondent et elle retourne à la réalité : Ilah, un monde de forêts de métal et de cités électriques.
Secourue de sa prison par ses amis, Marla est ramenée chez elle à Somret, cité cachée et sanctuaire contre un gouvernement tyrannique. Accusée d’avoir sabotée la mission lors de laquelle elle a été capturée, elle cherche la vérité dans le but de prouver son innocence – et déterre un secret du Conseil de Somret.
Un secret qui lui fait se demander qui est le véritable ennemi : la ville qu’elle appelle son foyer, le gouvernement qui l’a emprisonnée…
Ou elle-même.

Ce roman est comme vous pouvez le constater une oeuvre dystopique de science-fiction, mais elle a le mérite d’être très originale et bien construite. L’écriture est fluide et très agréable à lire, pas seulement utilitaire mais perfectionnée tandis que le monde crée par Tiffany Liu est complet : il a son histoire, ses règles et ses mythes et légendes.
J’ai adoré son concept et son approche du monde – comme des personnes. L’oeuvre traite chaque « humain » dans son individualité, la couleur de peau n’est jamais vue comme une barrière et la diversité est belle est bien présente. Les personnages sont tous travaillés et ne se limitent pas à quelques traits grossiers, on apprend à les connaître, à connaître leurs goûts et habitudes, ce qui les caractérise mais aussi les lient entre eux.
Bien que quelques éléments soient prévisibles – je pense à deux-trois petites choses – le plus gros est une vraie surprise et je n’aurais jamais été capable de prédire cette fin ! Dense, il se passe beaucoup de choses et toute une myriade de détails prennent tout leur sens après, s’avérant être bien plus important que ce que l’on aurait pu soupçonner.
J’aime aussi la poésie de la mythologie d’Ilah, les « Légendes » et « Ceux qui n’ont pas de nom », des personnes ayant eu des pouvoirs incroyables dont certaines personnes, leurs descendants, auraient pu hériter. D’avance, je plains la personne qui aura peut être la chance d’assumer une traduction française, les termes « Dreamer » et « Whisperer » sonnant beaucoup moins bien en français (Rêveur et Chuchoteur).
L’oeuvre est centrée sur le point de vue de Marla, déchirée entre un passé dont elle ne se souvient pas ou très peu et entre cette vie « rêvée » dont elle garde le souvenir. Plusieurs autres points de vue s’invitent au fil de l’oeuvre – toujours pour apporter quelque chose et sont bien traités.
Le tout est saupoudré d’humour, d’amitié et, pour les cent dernières pages, d’un soupçon de romance, qui ne prend cependant pas le pas sur le reste.

La fin est frustrante, oui, mais pas dans le mauvais sens. Il s’agit d’un de ses livres dont on ne peut sortir complètement, ses événements et légendes venant hanter vos journées et vos nuits pour des jours. Le cliffhanger est adoucit par les toutes dernières pages et il n’y a qu’un seul impératif, savoir ce qui se passe par la suite, comment les personnages parviendront-ils à se dépêtrer d’une telle situation ? J’ai aussi apprécié que les personnages – tout comme nous, lecteurs – ne soient pas ménagés, une autre fin aurait très certainement gâché l’effet.

Dream A City So Dark (que l’on pourrait essayer de traduire par « Rêve une ville si sombre ») pose des questions sur l’identité (et sa perte), la différence mais aussi sur l’engagement : y a-t-il des causes pour lesquelles il faut briser les règles, se soulever contre l’injustice ? Les personnages ont leurs réponses et ce livre, sans encore détrôner mon dernier gros coup de cœur, entre dans mes meilleures lectures de l’année, l’univers étant bien trop complexe, riche et intéressant pour me laisser de marbre – sans compter tout ses autres points forts.
C’est pour cela que je lui donne la note de 4/5 et ne peut qu’espérer une véritable publication en maison d’édition pour son auteur, afin, disons, de l’acquérir, « pour de vrai ». Pour en savoir plus sur le livre, sa page GoodReads est ici.
La couverture est de plus une véritable merveille, à mon avis – elle est signée Jen Edwards.
Tifanny Liu est la détentrice du compte Instagram « biblionatic », son compte étant un de mes bookstagram (un compte dédié aux livres) préférés – ses photographies sont véritablement magnifiques et uniques !

Ma revue vous a-t-elle donnée envie ? Lisez-vous des Versions Originales ?

Recette : quiche au tofu 🌱 vegan

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Je vous retrouve aujourd’hui pour une recette rustique de mon répertoire : ma quiche au tofu ! Complètement végétale et délicieuse – manger sain sans sacrifier au goût !, c’est une recette que j’adore réaliser et qu’il me tardait de partager.

Ingrédients :
– 1 pâte feuilletée végétale (comme celles de la gamme sans additifs de Croustipâte)
– 200 grammes de tofu fumé – mon préféré est celui proposé par la marque Céréal Bio !
– 125 grammes de tofu nature
– 20 centilitres de crème de soja
– 2 oignons
– 3 cuillères à soupe de fécule de maïs
– de la sauce soja
– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
– de la muscade, du poivre.

Préparation :
– préchauffer votre four à 200°C
– étaler la pâte feuilletée dans un moule à tarte, en replier les bords, et la trouer avec une fourchette
– découper finement le tofu fumé puis le faire dorer dans une poêle avec la moitié de l’huile d’olive
– en fin de cuisson assaisonner le tofu fumé avec la sauce soja, le déposer sur la pâte
– mixer les oignons et les mettre à suer avec un peu d’huile
– mixer ensemble le tofu, la crème de soja, la deuxième cuillère d’huile, la fécule de maïs, le poivre et la muscade
– ajouter les oignons mixés au mélange avant de tout répartir sur la pâte en égalisant
– cuire 20 minutes à 200°C puis 20 minutes à 180°C.

Et voilà, la réalisation demande un peu d’effort, mais vaut vraiment le coup ! C’est une recette nourrissante qui convient à toutes les saisons et reste un de mes plats préférés.


Que pensez-vous de cette recette ?

Ce qui a éclairé ce mois – juin 2017

E

Il est de nouveau temps de vous faire part de mes derniers favoris ! Ce mois-ci on y retrouve pas mal de maquillage, un livre sur les rêves et des accessoires.

✨ « Cold Brown » de Kiko :
On commence ses favoris avec un magnifique rouge à lèvres que j’ai découvert au mois de juin : le Smart Fusion Lipstick « 436 Cold Brown » de la marque Kiko. C’est une très belle teinte froide, entre le grès et le brun lilas, au fini sheer qui s’estompe joliment au fil de la journée tout en se révélant très confortable à porter et hydratant. Je trouve que cette référence, bien que neutre, est suffisamment spéciale pour relevé n’importe quel maquillage nude.
J’ai en même temps remarqué que Kiko a modifié complètement sa gamme de rouges à lèvres, parmi lesquels le Jelly Stylo « Starry Black » dont je vous ai parlé ici ou encore une gamme de rouges à lèvres métalliques que j’ai hâte de tester !
« Cold Brown » est vendu ici à 3€95 !

✨ Bandana à breloques :
On continue avec ce bandana d’un adorable rose poudré satiné que j’ai trouvé dans une boutique Pimkie. Ce qui le rend vraiment spécial sont les petites breloques en forme d’étoiles et de lune stylisées argentées qui y sont accrochées ! Je le porte principalement noué autours du cou.
Vous pouvez le retrouver dans les boutiques de la marque pour environ 6€.

✨ « Gypsy Dream Dictionary » :
Voici un livre que j’ai beaucoup apprécié lire, il s’agit tout simplement d’un petit dictionnaire de rêves écrit par nul autre que Raymond Buckland – un auteur romani très populaire dans les communauté wicca. On y retrouve quelques chapitres sur les rêves puis la signification d’une multitude de symboles, bien qu’à prendre avec des pincettes certaines des significations m’on vraiment bluffées ! C’est donc un petit livre très intéressant qui permet de vraiment se lancer dans l’interprétation des ses rêves. Dernier point positif : j’adore le design de la couverture !
Comme on peut certainement le voir, j’ai acheté le mien d’occasion, un moyen bien moins cher et plus écologique d’acquérir des livres, j’aime toujours voir les annotations que les propriétaires précédant ont écrites.
Retrouvez ce livre ici.

✨ « Absinthe » de Nabla :
Si vous aimé les ombres à paupières du genre de « Solstice » d’Urban Decay ou de « Pigeon » de la palette Venus II de Lime Crime, vous serez comme moi ravis par la teinte « Absinthe » de la marque italienne Nabla ! « Absinthe » est donc un cranberry métallique au duo-chrome bleu turquoise magnifique. Ce produit de plus certifié cruelty-free, vegan et formulé sans silicones, huiles minérales, parabens, phtalates et j’en passe !

✨ Collier citrine :
On fini ces favoris avec un collier que je n’ai cessé de porter dernièrement ! Il s’agit d’un pendentif en citrine, une superbe pierre jaune, maintenu par une petite cage de fer dorée. Le tout est noué par une ficelle noire en suédine. C’est un collier que j’ai porté à nouveau après l’avoir acheté il y a des années dans un festival Fou d’Histoire – que j’adore !


Quels ont étés vos favoris du mois dernier ?

Mes Petits Plaisirs – printemps 2017

A

Coucou ! Je vous retrouve ce mercredi pour une des vidéos dont je suis la plus fière jusqu’à présent, il s’agit comme le titre l’indique de mes favoris de printemps, saison pour le coup chargée en événements et en « petits plaisirs » !
De nouvelles idées, pour commencer, tout comme une multitude de nouveaux achats – je m’auto-diagnostique la fibre collectionneuse – et (re)découvertes.

🗝️ Créer

Comme toujours, ma première rubrique s’intéresse de près à la création et je vous propose ici deux idées pour customiser et décorer ! La première associe plusieurs de mes obsessions : les motifs lunaires, les bois de cerfs et le liège !

🌼 Formes en liège
Pour ce petit bricolage (rien de plus simple !), il vous faudra :
Des feuilles de liège (les miennes viennent de chez Zodio), du carton pour consolider le tout, des ciseaux, de la colle (type glue), voir du masking tape si vous voulez pouvoir les repositionner.

Instructions :
Il faut tout d’abord, imprimer (ou dessiner) les différents modèles souhaités puis en repasser les contours sur le liège (attention au positionnement des premiers, privilégiez les bords avant d’aller vers le milieu pour ne pas en gâcher). Il suffit ensuite de découper les formes avant de faire la même chose (mais avec la forme obtenue comme patron) sur le carton. Coller les deux morceaux ensemble pour que le résultat soit plus solide.
Maintenant, plus qu’à installer ! Pour ce faire, vous pouvez directement coller les formes en liège sur vos murs, par exemple, ou bien, comme moi, faire un effet « scotch double face » avec le masking tape. Prenez une bande de masking tape, faites rejoindre les deux extrémités puis coller le tout ensemble pour qu’il soit plat (la vidéo illustre très bien le processus, n’hésitez pas à vous en aider !).

🌼 Peinture sur bocaux en verre
Je ne sais pas vous, mais moi, j’adore les pots en verre, leurs formes et aspérités, mais, par dessus tout (et paradoxalement) j’adore les peindre. J’ai donc récolté les bocaux en verre des produits alimentaires terminés du foyer et me suis mise au travail ! Au programme, du monochrome minimaliste à un joli effet vintage que je recrée désormais partout (quand j’aime.. je duplique !).

Simplissime pour débuter, il vous faut un bocal (vide et bien nettoyé), de la peinture (à la craie pour une meilleure application), de quoi protéger votre espace de travail et de la patience ! Même si je suis plus ou moins en retard par rapport au phénomène de la peinture à la craie, je dois dire que je ne peux plus m’en passer ! Elle est rapidement opaque, sèche vite et a cet effet « coup de pinceau » très agréable sur le bois. Sur le verre, ça peut néanmoins être un défaut, c’est pourquoi je vous recommanderais de travailler avec un pinceau à poils fins.
Ne sachant définitivement pas me décider, chaque pot à une teinte différente. Du blanc, tout d’abord, puis du menthe, du gris-bleu, du moutarde et du parme (le tout dans des tonalités assez claires, presque du pastel). Mon conseil ? Une première couche assez épaisse, puis des suivantes plus légères, pour aplanir le tout et boucher les trous (n’hésitez pas à regarder à l’intérieur du bocal s’il y a des « trous » de peinture). Attention à bien compartimenter les zones et respecter 10-15 minutes de séchage à chaque fois.

Passons à mon effet « vintage » ! Encore une fois très simple mais tout de même efficace. Selon l’effet désiré, appliquer une ou deux couches de votre couleur de base (un bleu-gris sombre pour moi) puis, à l’aide d’une teinte plus liquide et plus chaude (j’ai directement utilisé une patine d’une teinte noisette) mettre en relief les arêtes et aspérités du bocal ainsi que les bords et zones que vous voulez « vieillir » et/ou mettre en valeur. Laisser sécher entre deux et cinq minutes avant d’estomper avec un linge (cependant n’espérez pas ravoir les tâches par la suite..). Recommencez pour forcer l’effet ou ajouter avec un petit pinceau des touches de la couleur de base pour estomper. Vous pouvez aussi gratter certaines zones pour faire transparaître le verre par endroit, le rendu est ravissant !

Comme vous pouvez le constater, c’est toujours aussi simple à reproduire, il suffit juste de se lancer !

🗝️ Se pomponner

La marque Kiko a su me faire rêver cette saison avec des produits peu chers et de très bonne qualité ; je dirais aussi plus : avec des teintes originales pour la marque d’ordinaire assez « sage ». Je parle bien d’un illuminateur rosé et d’un rouge à lèvre mat bleu (les deux provenant des collections « Spring 2.0 » et « Summer 2.0 »)! En bonus, mon vernis à ongle de la saison, un très joli duochrome intergalactique !

🌼 Highlighter Kiko « 01 Iridescent Rose »
L’highlighter est parti rapidement – tout comme l’ensemble de la collection, au final – mais j’ai, après avoir hésité entre les deux teintes proposées (l’autre étant un un champagne doré), réussi à avoir le dernier en stock de cette teinte. Le problème, avec Kiko, c’est que leurs highlighter ne sont pas toujours parfaits – j’ai eu de la chance, jusque là, ceux que je possède sont tout à fait corrects sinon plus – mais la texture et formulation de celui-ci me plait bien ! En poudre mais assez crémeux, il illumine, reflète et « paillette » très bien en évitant le côté « frosty » (à savoir, la barre trop blanche qui s’estompe mal ou pas du tout et qui donne soit le teint tout blanc et donc digne d’un coquet petit zombie, soit trop sombre, par contraste, et donne l’air malade.. Je dis oui au vert, mais pas pour mon teint !). Le packaging est de plus très joli (délicatement ciselé et entouré d’un halo de lumière), tout comme le symbole « play » directement intégré au produit (du rose assez lilas et une teinte champagne plutôt chair), ce qui est esthétiquement très joli mais pas très pratique quand on ne souhaite pas toujours utiliser la teinte rose. Je suis néanmoins plus que satisfaite de mon produit et ne regrette pas son prix d’achat (dans les treize euros) !

🌼 Rouge à lèvre Kiko « 07 Dreaming Iris »
Ce rouge à lèvre est une petite merveille au niveau de la teinte comme de la formulation venant de la collection « Summer 2.0 » (dans les neuf euro). Il s’agit d’un très joli bleu « fumé » (la teinte des chardons !) très mat sans pour autant craqueler. Il glisse bien – l’application ne pose pas de problème – et est bien pigmenté (deux passages et le tour est joué !). Porté, il a un fini légèrement crémeux qui permet de rendre agréable son utilisation. Le packaging est lui aussi soigné – assiste-t-on à la montée en gamme de la marque ?
Si sa teinte peut faire peur, vous devez savoir que les bleus de ce genre me font totalement et à chaque fois chavirer… Après, même si vous n’avez pas l’habitude d’en porter, son côté assez « terne » (loin de mon potentiel d’extravagance) le rend relativement simple à porter et en fait votre allié pour réveiller tout maquillage désespérément nude – nda : je n’ai rien contre le nude, au contraire, mais un peu de bleu ne fait jamais pas de mal !

🌼 Vernis Essence Out of Space Stories « 02 Across the universe »
Je n’avais à l’origine pas prévu d’en parler mais il s’est révélé être un réel coup de cœur.. Je me devais de lui laisser une petite place dans mes favoris de la saison ! Essence, marque allemande cruelty-free à petits prix est connue pour ses éditions limités, souvent très bien réalisées ! En France, on peut retrouver les stands de la marque dans les rayons beautés des enseignes Auchan. Cette collection de vernis se base ici sur des duochromes, des reflets et des paillettes – tout ce que j’aime !
Ma trouvaille est le violet à reflets verts parfait, la teinte que je recherche depuis plusieurs années déjà. Pour moins de trois euros et avec un adorable packaging, la marque nous propose de vrais reflets, une bonne tenue et une couleur vraiment originale ! Si vous n’avez pas d’enseigne Auchan proche de chez vous, je ne peux que vous conseiller de faire un petit détour par le site Maquillalia qui héberge toute la collection.

🗝️ Petits Trésors

Toujours autant attirée par les bracelets en pierre, j’ai aussi eu cette saison le plaisir de découvrir que l’ambre se déclinait en vert.. !

🌼 Bracelet en Rubis Zoïsite du site La Coupe des Fées
Cette pierre (verte et striée de noir et de fuchsia) m’obsède depuis un petit moment déjà mais, en plus d’avoir une orthographe changeante et des appellations variées, elle ne se trouve pas tout à fait partout.. J’ai donc cherché.. et guetté la remise en stock de ce bracelet issu du site La Coupe des Fées avec impatience ! Large mais pas trop (attention aux tailles disponibles), il me plaît énormément, les différentes propriétés de la Rubis Zoïzite (un mélange naturel de différents minéraux) augmentant encore mon affection pour cette dernière (aide à la confiance et en l’amour de soi, protège des angoisses et des énergies négatives, bon pour la création et l’épanouissement en général) !

🌼 Bague en Ambre Verte de la boutique Cristal de Roche
Pour fêter la validation de ma première année de licence, j’ai eu droit à un cadeau, et pas des moindres, une bague en argent et en ambre verte ! Cette dernière m’a tout de suite plu et bien que je préfère habituellement mes bagues « moins travaillées », j’ai fais avec joie une entorse à cette habitude. Les motifs dans l’ambre sont magnifiques et j’adore me perdre dans ses détails et bulles figées, bien que l’extérieur soit tout aussi ouvragé avec des arabesques florales.

🗝️ Ecouter

Dernièrement, deux découvertes : un groupe, et une des petites dernières du groupe Imagine Dragons ! Je vous laisse écouter mes extraits en vidéo avant de vous en dire deux mots…

🌼 « Homies » – Clones of Clones
J’ai découvert ce groupe via une autre de leur musique sur youtube, tout à fait par hasard. Et j’ai tout de suite accroché à leur style, ces mélodies un peu indierock, mélancoliques et définitivement vintage ! Cette musique, « Homie », est une de mes préférées, bien que, de toutes leurs musiques, il n’en est pas une qui me déplaise. C’est un gros coup de cœur, que leurs clips ne font que confirmer ! Vous pouvez en écoutez d’avantage sur Spotify ou sur leur chaîne Youtube, par exemple.

🌼 « Whatever it takes » – Imagine Dragons
C’est une autre histoire par ici puisque je tâche de suivre assidûment chaque nouveauté… Bien que cette petite merveille m’est échappé pendant quelques temps – heureusement, je l’ai rapidement découverte et même écoutée en boucle depuis ! N’en sélectionner qu’un extrait a été une torture, j’aurais voulu en mettre bien plus (comme ne sélectionner qu’une musique pour le groupe précédent a été incroyablement compliqué). J’aime tout de ce titre, comme je sais déjà que l’album à venir va plus que me plaire !

🗝️ Collectionner

Mon amour des cristaux est loin d’approcher à son terme et ma « collection » s’est donc à nouveau agrandie – le pire étant que j’en ai d’ores et déjà repérés ! Ces deux pierres viennent de la boutique bretonne Cristal de Roche.

🌼 Chrysocolle
Cette pierre me faisait de l’œil sur le site La Coupe des Fées et, quand je l’ai trouvée dans la boutique en question, je n’ai pas pu partir sans ! Le prix a pour le coup été plus important, mais la pierre a de très belles couleurs et est de bonne qualité, ce pourquoi je ne regrette finalement pas mon achat. La chrysocolle est connue pour faciliter les contacts et les amitiés, aider dans les moments difficiles et transformer le négatif en positif.

🌼 Galet de Howlite
Vous avez sûrement pu passer à côté de ma fixation pour cette pierre-ci mais, à la vue de cet adorable galet, je n’ai pu que craquer. La pierre est de bonne taille, en très bon état et vraiment jolie avec ses nombreuses marbrures ! Emi a déjà parlé de cette pierre dans un de ces articles précédents, je ne vous en parlerait donc pas beaucoup plus, tout ce qu’il faut savoir se trouvant ici. Pour sa taille, le prix était correct bien que je me doute que l’on puisse trouver moins cher sur des sites comme etsy.
La boutique n’est malheureusement pas disponible sur internet – et définitivement rétro vu qu’elle ne prends pas les cartes de crédit, mais son cadre est très agréable – et le nombre de pierres et accessoires vintage plus que satisfaisant !

🗝️ Mes lectures

J’ai eu la chance de me replonger dans ma série préférée (quelques lignes la concernant ici) mais aussi de me plonger dans un univers particulier mais adorable d’une artiste pour qui j’ai beaucoup d’admiration.

🌼 « We are not alone » – Brett Manning
J’ai découvert cette artiste sur Instagram et j’aime beaucoup ce qu’elle fait, alors, quand elle a sorti ce livre (une encyclopédie non-exhaustive de créatures de son cru), je me suis laissée tenter ! Des dessins aux explications, tout est « fait main » et plus encore puisque chaque mot a été tracé à la main puis scanné. Parfois légèrement brouillon, le tout reste de très bonne qualité, plein d’imagination et de talent ! En vidéo, ma « page préférée » avec trois des plus jolies créatures de l’ensemble.
Elle travaille actuellement sur un volume deux.. J’ai hâte de me replonger dans son univers ! Vous pouvez aussi la retrouver sur RedBubble ou bien sur Etsy.

🌼 « The Art and Making of Hannibal » – Jesse McLean
Quoi de mieux pour préparer l’automne – ou même pour profiter de ses vacances ? – que de se replonger dans ce que l’on aime ?
Au programme, des informations et explications sur les choix de la série, les personnages, ainsi que de très belles images prises sur les tournages et en rapport aux épisodes. De quoi prolonger la magie de la série avant de lire (et relire) les livres de Thomas Harris – sans oublier de programmer un nouveau visionnage des épisodes, bien entendu !

Voilà les petites touches qui ont rythmées ma saison, en espérant que me lire vous aura plu ! Et vous, quels sont vos petits plaisirs de ce printemps ?

Ce qui a éclairé ce mois – Mai 2017

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Encore une fois assez tard, on se retrouve pour faire le point sur mes favoris du mois passé ! En mai, j’ai principalement recommencé le journaling lors d’un voyage en Bretagne et relu « Là-bas » de Huysmans, un livre atypique et charmant bien qu’assez peu connu. Chacun de ses chapitre correspond à un arcane majeur du Tarot de Marseille et à son interprétation à la fin du XIXème siècle !

✨ Robe H&M :
On commence ce mois-ci par une robe de la marque H&M ! Celle-ci est composée d’un justaucorps noir assemblé à une longue robe en voilage et tulle, noire elle aussi. Etant transparente, elle n’est pas faite pour être portée seule. J’aime la mettre avec des jeans slim ou des shorts mais il est parfaitement envisageable de mettre une jupe avec. Attention : la tulle est vraiment très fragile et n’est pas ressortie de la machine à laver sans déchirures ! Pour la protéger il faut penser à la mettre dans un filet avant le lavage. Vous pouvez encore la retrouver à 14€99 sur le site de la marque.

✨ Sélénite :
J’ai trouvé ce magnifique cristal blanc dans l’adorable petite boutique bretonne « Cristal de roche » située à Pontrieux – j’ai d’ailleurs hâte d’y retourner ! En lithothérapie la Sélénite est considérée comme apportant protection, clarté d’esprit et ouvrant le chakra couronne. C’est une pierre calmante, parfaite pour la méditation ainsi que pour apporter une ambiance paisible à son habitat. Elle améliore aussi le jugement et l’intuition.

✨ « Soft spot » de Lime Crime :
Comme toujours, ou presque, on retrouve un produit de la marque Lime Crime dans mes favoris ! Il s’agit cette fois du rouge à lèvres crémeux en raisin Unicorn Lipstick dans la teinte « Soft Spot » – un beige abricoté parfait au quotidien. La formulation, très pigmentée, lui donne une très bonne tenue ; ce qui reste rare pour un rouge à lèvres crémeux. Le packaging rose à licorne pailleté, bien que kitsch, n’en est pas moins adorable !

✨ Boucles d’oreilles Chakras Spirit of Equinox :
Vous aviez déjà pu les apercevoir dans mon article dédié à la box Witch Casket du mois de mai ; depuis que je l’ai reçue je n’ai pas pu m’arrêter de porter les superbes boucles d’oreilles qu’elle contenait. Celles-ci représentent les sept chakras principaux symbolisés par des pierres de couleurs correspondantes. Elles sont vendues par la marque Spirit of Equinox, malheureusement assez peu disponible dans la plupart des boutiques ésotériques voire même difficile à trouver. Il est cependant très probable de trouver des boucles d’oreilles similaires sur des sites comme Etsy !

✨ Carnet doré :
Après avoir arrêté pendant quelques temps, j’ai finalement repris le journaling (il s’agit de l’art d’écrire, d’organiser, et de planifier dans un journal) ! Pour cela j’ai ressortis ce magnifique livre-carnet d’aspect néo renaissance acheté il y a quelques années dans une enseigne Cultura. De taille moyenne mais très fourni, il est idéal. En plus d’être facile à transporter le papier, très épais, supporte les stylos-plume que j’utilise pour réaliser de petits dessins. La gamme propose une large sélection d’imprimés et de formats vendus entre 15 et 20€ – ce qui reste tout de même élevé.


Merci d’avoir pris le temps de me lire et à bientôt !