[Cartomancie] Commencer à se tirer les cartes : tour d’horizon et conseils

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Je vous retrouve aujourd’hui pour ce qui me semblait être une suite logique de mon article sur Comment choisir son jeu. Une fois les cartes arrivées, il faut bien commencer quelque part ! Je vais essayer de traiter les différents sujets que j’ai pu voir revenir autour de moi et dans ma propre pratique mais s’il vous reste des questions (et c’est même probable), n’hésitez pas à les poser en commentaire ou sur Instagram, selon vos préférences. Le but n’est pas de définir de nouvelles normes, des codes ou des obligations mais de proposer des pistes et alternatives, de donner des conseils pour s’approprier son jeu de carte et développer sa pratique en cartomancie. Il n’y a bien sûr pas qu’une seule voie ou qu’une manière de faire, ce que je souhaite mettre en avant en particulier avec certains thèmes. Je vais tenter une semi-exhaustivité et d’être aussi claire que possible. J’en profite pour ajouter des ressources en fin d’article !

Première question : Purifier ou non ses cartes ? Si oui, de quelle manière ?
Si vous êtes familiers avec ma pensée, vous savez peut-être que je suis plutôt en désaccord avec ce qui est devenu une norme et un « passage obligatoire ». J’en parle plus longuement ici et une vidéo de Valiel est disponible sur le sujet. Pour vous épargner une relecture, je simplifierais ma pensée en ces mots : l’acte de purification est un grand nettoyage, qui implique une souillure ou une énergie dite « néfaste ». Si le jeu est neuf, qu’y a-t-il à enlever ? S’il ne l’est pas, ses énergies vous déplaisent-elles vraiment ? Le but n’est pas de toujours tout purifier et de prendre le risque d’abîmer ou d’endormir l’esprit du jeu, il est, à mon sens, préférable de se poser la question, de voir ce qui est possible ou non. L’objectif étant bien de développer sa pratique et de se familiariser avec le jeu de cartes en question, je pense qu’il est plus intéressant de le laisser s’exprimer et de ne pas chercher à le faire fuir en voulant « remettre à zéro » les cartes (en les purifiant). Une visualisation peut-elle suffire et remplacer une fumigation (très abrasive) ? Je n’ai pas la réponse, elle dépend de vos perceptions, intuitions et circonstances. Toujours est-il que l’acte de purification, par le sel comme par la fumée, ne devrait pas être vu comme obligatoire, comme un indispensable ou comme une base de travail. Une suggestion – à prendre ou à laisser : demander au jeu s’il nécessite ou s’il aurait envie d’être purifié, et de quelle façon (en attendant une réponse positive ou une réponse négative). La réponse pourrait être floue, mais, dans le doute, j’imagine que demander son avis ou sa permission ne peut pas faire de mal.

Deuxième point : Comment se connecter aux cartes ?
Personnellement, j’aime prendre le temps de garder le jeu en main, de le déballer et de voir chacune des cartes, de voir son fonctionnement, son éventuelle structure. S’il dispose d’un livret, je vais aussi m’y pencher, surtout s’il y a une introduction ou une partie explicative qui présentera le jeu : j’essaie de m’informer et de le connaître. Après quoi, je prends généralement le temps de me tirer au moins une carte, pour entamer notre travail ensemble et mêler nos énergies. Il n’y a bien sûr pas de meilleure façon de faire qu’une autre et il ne s’agit que de ma pratique. Il existe des tas de tirages, spontanés comme plus précis. Aussi, je pense qu’il n’y a pas de secret : plus on tire les cartes et plus on gagne en confiance, en apprenant à lire les différents symboles et à se familiariser avec le système du jeu. Vous pouvez commencer en vous aidant d’un livret ou d’un guide, essayer, ou non !, de le mettre de côté ou de compléter ses instructions avec ce qui vous passe par la tête : une image peut déclencher une image ou un message particulier. Se tirer régulièrement les cartes aide, forcément. Je recommande donc du temps et de la patience, un peu de curiosité et d’envie. Un autre point : parfois, les jeux ont un message très précis (sur le moment ou non) à nous apporter, ce qui peut se retranscrire par le tirage très régulier d’une seule et même carte. Pour pouvoir se rendre compte des doublons ou d’un motif récurrent (et voir sa fréquence), garder des notes ou des photos de vos tirages peut aider. Je préfère pour ma part prendre en note les messages, pour pouvoir m’y référer plus tard, mais aussi pour pouvoir découvrir des thèmes généraux et des liens entre mes différents tirages et jeux de cartes. Dans mon expérience, des sessions de tirages peuvent se recouper et s’harmoniser pour décrire un même thème. Si vous avez besoin de vous « motiver », des tirages, ponctuels ou sur plusieurs jours existent, il y a même des « challenges », qui pourraient vous aider à tirer plus souvent vos cartes et à passer du temps avec. Après, si tirer une fois par mois ou par semaine vous suffit, acceptez-le, il s’agit là de votre rythme et de votre pratique, il n’y a aucune honte à avoir sur ce sujet ! Nous n’avons pas besoin de nouvelles normes et d’une nouvelle course à la productivité en matière de spiritualité.
Pour aller plus loin sur l’idée du « journal » de cartomancie, un post de Deborah Denny (@lame.defond sur instagram)

Troisième point : Faut-il « couper » les cartes ?
« Couper » veut dire séparer en deux tas les cartes. C’est souvent ce qui est montré quand on parle de cartomancie, notamment avec l’image de la « diseuse de bonne aventure ». Certaines personnes aiment séparer les cartes pour n’en étaler qu’une partie, pour s’assurer de leur bon mélange ou choisir la carte du dessus ou du dessous. À vous de voir ce que vous préférez ou non ! Il n’est en tout cas pas obligatoire de procéder de cette manière. Elle est parfois recommandée quand on tire les cartes à une autre personne, pour l’impliquer et transmettre son intention aux cartes. Vous pouvez aussi très bien laissez la personne étaler et choisir ses cartes, les étaler pour elle, lui laisser le jeu en main avant ou même laisser le hasard ou la numérologie désigner sa carte. Il n’y a pas de règle, seulement une grande variété de possibilités !

Suivi de : Comment mélanger ses cartes ?
Je connais plusieurs façons de faire, que je présente ici. L’une n’est pas intrinsèquement pire ou meilleure qu’une autre – et il vous appartient de créer votre manière de faire ou variante. Le but étant de bien mélanger les cartes – pour échapper à la remarque sceptique du « c’est un simple hasard, c’est juste mal mélangé, ça ne veut rien dire » et être mieux réceptif au message des cartes, quand ses dernières se répètent ou se suivent.
Il est possible de battre les cartes, simplement en extrayant de petits paquets de cartes et en les redistribuant à d’autres endroits dans le tas, mais aussi de faire un « riffle-shuffle ». Cette deuxième manière demande de l’entraînement et comporte plus d’étapes : couper le jeu en deux tas puis les rapprocher pour les mêler une sur deux – ne me demandez pas comment, j’en suis incapable. À savoir : certains jeux de cartes sont fragiles et peuvent s’abîmer plus rapidement avec cette méthode. Vous pouvez aussi former différents tas avant de les redistribuer et de les remélanger ou même étaler les cartes sur une surface lisse avant de les brouiller / éparpiller ! Ces deux dernières méthodes peuvent vous aider à bien mélanger un jeu encore ordonné (je pense à un Tarot) ou si les cartes sont un peu trop grandes pour être bien prises en main. N’hésitez aussi pas à les mélanger dans le sens de la largeur ou de la longueur, selon vos préférences.

Quatrième : Quelle main utiliser pour étaler / choisir les cartes ?
Pour certains encore, il convient de n’utiliser que la main gauche, dite « du cœur », pensée plus réceptive et intuitive que la main droite. Dans les faits, je pense qu’il peut être intéressant d’utiliser sa main non-dominante, pour faire plus attention à ses perceptions et sortir de ses habitudes et du quotidien. À nouveau, c’est une question d’habitude et d’envie. Votre tirage ne sera pas moins vrai ou moins bon selon la main utilisée ! Je pense qu’il faut davantage se concentrer sur son intention et sur son lien avec les cartes que sur sa façon de faire.

Cinquième question : Quel usage ?
Là encore, le sujet est vaste. Tout le monde ne se tire pas les cartes dans le même but, il y a une grande variété d’usages. Le tirage peut accompagner un rituel, une méditation, répondre à une problématique, de la divination, de l’introspection, faire office de rappel visuel pour essayer d’habiter et d’invoquer ce qu’une carte représente, pour déclencher une canalisation, et même de l’écriture automatique (fictionnelle / créative ou non : guidance, introspection, message du divin ou des guides, …) et j’en passe ! S’il est plus courant de tirer les cartes pour répondre à des interrogations et faire de la divination, vous n’avez pas à vous cantonner à un usage strict et unique.

Sixième point : Comment tirer les cartes ?
Je commence à me répéter mais il n’y a pas de façon de faire qui soit plus correcte ou plus universelle qu’une autre. Débuter est intimidant, oui, mais il n’y a pas de risque ou de mauvaise façon de faire. Dans ma pratique personnelle, j’ai mis au jour plusieurs points qui m’aident. D’abord, je salue toujours mes cartes quand je vais les utiliser, je remercie la carte tirée et le jeu, pour son message. Quelques exemples, en vrac : les prendre dans ses mains, les mettre au niveau de son cœur, visualiser un « éveil » de l’énergie ou que les vôtres se lient, tapoter, attendre que ses mains « chauffent », les embrasser, et j’en passe. Le but, pour moi, est de traiter avec respect l’esprit du jeu ou de vos guides, de ne pas les cantonner à un rôle de matière morte et « d’objet ». Cette pensée découle de mon point de vue animiste, qui, j’en suis consciente, n’est pas celui de tous. Je l’invoque ici pour proposer cette façon de faire, vous êtes toujours libre de l’intégrer ou non dans votre pratique.
Il est ainsi possible de créer des mouvements et des moments « rituels », la répétition aidant, je trouve, à sortir du quotidien et à se concentrer sur ce qui a lieu. Certaines personnes apprécient ainsi de méditer ou de faire des exercices de respiration avant, pour se détendre. D’autres pourraient ouvrir un cercle ou suivre des méthodes type « crystal countdown » (ce que fait Laurie Cabot, un mélange de respiration et de visualisation axée sur les couleurs et les emplacements des chakras). À chacun et à chacune ses envies et ses besoins. Après avoir testé plusieurs manières de faire, j’ai découvert que le résultat ne changeait pas – pour moi. Toutes les méthodes sont, à mon avis, bonnes. Le but est simplement d’être présent sur le moment et de ne pas être trop crispé, nerveux ou fatigué. Il n’y a pas de règles en soi !

Ensuite, venons-en aux fatidiques questions du tirage : que ou quoi demander, et comment ?
Si certaines personnes ont des questions précises en tête, restreintes (demandant un oui ou un non) ou mêmes larges (demandant une réponse construite et plus développée), d’autres auront un thème ou une vague idée en tête. Il est possible de penser à son sujet en tenant les cartes, en les mélangeant ou en les étalant, de le dire à voix haute, de l’écrire… Les possibilités sont multiples ! Parfois, il n’y a rien de tout cela. Il est aussi possible de ne pas orienter les cartes, de les laisser faire remonter ce qu’elles pensent nécessaire. De toute façon, certains jeux ou certaines réponses s’imposeront, dévieront parfois des questions posées pour mettre en avant ce qu’elles ont décidé de dire.
Pour compléter, un post de Deborah Denny (@lame.defond sur instagram).

Enfin, un point d’importance : comment choisir sa (ou ses) carte(s) ?
La réponse est, vous devez vous en douter, plurielle. J’ai entendu parler de plusieurs choses, que je vais nommer ici – la liste ne sera pas exhaustive. Je suis persuadée qu’il y a beaucoup d’autres façons de faire. Le but n’est pas d’imposer des pratiques mais de vous pousser à expérimenter pour trouver et définir ce qui vous convient. Quand les cartes sont étalées (ou mélangées sur une surface) et qu’il faut faire son choix, que peut-on faire ? Certaines personnes sauront, au regard, la carte qu’il leur faut. L’intuition peut se faire passer pour un hasard, toujours est-il que si vous tirez une carte, c’est pour une raison. Il n’y a pas de tirage raté – le message se révélera peut-être plus tard, s’il est trouble. N’hésitez pas à creuser, à tirer une carte de plus pour essayer d’en éclaircir ou d’en développer le sens. Pour d’autres, la carte sera brillante ou attirante, sera comme mise en évidence (avant ou après un creux, la première ou la dernière, une carte s’étant retournée toute seule, plus haute ou plus basses que les autres, etc). Pour d’autres personnes, il faudra passer la main au-dessus des cartes pour « sentir » la « bonne ». Que la carte fasse chauffer ou « pétiller » la main, qu’elle semble être chaude ou « pulser », il s’agit d’un signe et de votre façon de percevoir les énergies des cartes. Une manière n’est absolument pas meilleure qu’une autre et nous pouvons même en changer ou les mêler. Ce qui compte, c’est de recevoir notre message. Je suis absolument contre les dogmes et les « how to », qu’ils soient sceptiques ou non. Nous sommes tous et toutes différents, les jeux aussi. Les manières de faire sont multiples, et non, choisir sa carte n’est pas juste un hasard ou, au mieux, une synchronicité. Mon avis est sur ce point tranché : oui, il y a du divin, du magique, de l’au-delà et de la spiritualité dans la cartomancie. Nier tout un pan de son histoire et de sa réalité… Très peu pour moi. Il est donc possible de ressentir quelque chose en choisissant sa carte, de « ressentir » et de savoir laquelle prendre. Ce n’est pas seulement une histoire de suggestion et de psychologie, même si les cartes peuvent être un bon moyen de créer un dialogue, avec l’Autre comme avec soi, pour se voir plus clairement.

Pour continuer à se lancer, continuer à se tirer les cartes et développer son lien, je vous propose quelques exemples de tirages – il n’y a pas d’obligation ou de nécessités, j’expose ainsi simplement ma pratique, dans l’espoir que certaines pistes puissent vous inspirer et vous aider à sauter le pas !

Il y a pour moi deux possibilités, déjà : mettre en place un (ou des) tirage(s) régulier(s). Par exemple la carte du jour / du mois / de la semaine / de la saison / de l’année, etc. Vous pouvez utiliser un tirage par jeu de carte ou les faire varier, ce n’est qu’une idée. Le but, dans ma pratique, est de tirer les cartes et d’utiliser mes jeux, pour développer mes liens à mes jeux et poursuivre ma pratique. De cette façon, il peut être intéressant de voir les différents moments / passages de votre vie, de voir leur évolution et les différentes guidances et messages des cartes. Ensuite, il est possible de tirer ses cartes de manière ponctuelle et/ou spontanée : en effectuant un tirage selon une problématique ou un événement précis, en suivant un challenge ou un tirage trouvé sur internet, par exemple. Je recommande de changer parfois ses habitudes, pour ajouter de la nouveauté et découvrir, potentiellement, de nouvelles facettes de ses cartes. Je m’explique ! Je possède un Tarot de Marseille (l’édition de Grimaud), qui, en tirage d’une carte, est parfois assez abstrait ou sec. Après avoir essayé un tirage à cinq cartes, j’ai été troublée par sa justesse et par sa réponse, bien plus cordiale qu’à l’accoutumée. Parfois, développer un lien avec ses cartes demande de changer ses façons de faire ou ses habitudes : il est possible d’avoir de bonnes surprises, et par exemple d’arriver plus facilement à se lier et à communiquer avec un jeu. Il n’y a bien sûr pas de ratio imposé ou de meilleure possibilité.

Exemples de tirages « simples » ou courants : message/contexte/énergie du moment (une carte), Chemin/Obstacle (deux cartes), Energie et Mise en pratique / approfondissement (deux ou trois cartes), Passé-Présent-Futur (trois cartes)… – Le nombre de cartes varie selon le niveau de détail et de précision souhaités ou bien selon le nombre de questions ou de « prompts »/d’énoncés ou d’instructions.

Où trouver des tirages : il y en a de plus en plus de disponibles, sur internet notamment. Initialement, la plupart des livrets de jeux proposent des tirages. Vous pouvez aussi créer vos tirages selon les besoins et les questions qui vous préoccupent. De plus en plus de contenus, qu’il s’agisse d’articles de blog ou sur pinterest ou instagram par exemple, en proposent – une liste vous attend en fin d’article !

Je conseille aussi le tirage Speed Dating d’Iria Del et / ou le tirage (en français toujours) « Face to Face » de @tarot-et-potins, qui cherchent tous les deux à développer votre lien avec votre jeu, en apprenant à connaître ses goûts, expertises et envies. Je préfère attendre une ou deux semaines avant d’effectuer l’un ou l’autre de ces tirages, en manipulant d’abord régulièrement mon jeu pour me faire un avis et m’y connecter – il s’agit là encore de ma façon de faire personnelle. Vous pouvez ou non suivre ces tirages, comme vous pouvez créer votre propre variante avec les questions et thèmes qui vous semblent importants.

J’espère que ces informations sauront vous faire réfléchir et vous donner envie ! Dans tous les cas, votre pratique est importante, qu’elle soit nouvelle, en reprise ou ancienne ! Et, juste pour le plaisir, je me permets une dernière répétition : il n’y a pas d’obligation, juste des possibilités ! Je vous laisse avec des propositions de tirages en ressource.

Ressources tirages :
Vous pouvez retrouvez une partie des tirages que j’ai testé sur Instagram en regardant ce tag : #tiragecrapaudlunaire
Réflexion sur « On doit toujours couper avec la main gauche » de Pauline Mizon (@larcaniste sur Instagram)
Réflexion « Les Choses qu’il faut absolument faire avec le Tarot » de Deborah Denny (@lame.defond sur instagram)
Quelques pistes pour commencer à travailler avec les arcanes majeurs du Tarot, par Deborah Denny (@lame.defond sur instagram)
Des astuces pour interpréter les cartes par Deborah Denny (@lame.defond sur instagram)
La Banque de Tirage de Valiel – Sur le Seuil (avec des traductions de tirages anglais !)
Les Tirages d’Aurélie Javey – Le Chaudron d’Auré
Les Tirages de CathouTarot (dont la traduction de son tirage Self-Expression sur Little Red Tarot)
Les Tirages d’Iria Del sur Eaux Cultes
Les Tirages de Mrs.Kuartz (ainsi que sa formidable base de donnée sur les cartes de Tarot)
Les Tirages et Bilan Tarot de @lestarophiles
Les Tirages de @clear_the_deck
Les Tirages de @June.moonochromy
Les Tirages-histoires de @Domusterra
Pinterest (épingle de Terrorem.vitriol)
(Anglais) Les Tirages d’Asali sur Instagram
(Anglais) Les Tirages de Threads Of Fate sur Instagram

Ainsi que des tirages particuliers :
Le tirage « May the 4rth be with you » de @clear_the_deck
Le Tirage des Métamorphoses de @Walderya1
Le Challenge #TarotPolar de @loa_strega
Le challenge #SummerSpirit de @loa_strega
Le Challenge des Plantes Printanières de @matin.sauvage
La Traduction du Tirage Self Care d’Asali par Valiel
(Anglais) Tirage « Self Expression » de CathouTarot sur LittleRedTarot
(Anglais) « Monthly Intuitive Planning » de Biddy Tarot
Le tirage de la Créativité de @Tarot_psycho
Le Tirage « Planter ses Idées » de @Mysticsmoons
Tirages Shadow Work d’Aurélie Javey – Le Chaudron d’Auré
Tirage « Acheter ou non un livre » – Terrorem.vitriol
Tirage « Rencontrer son tatouage » – Terrorem.vitriol
Le Tirage du surmenage de @clear_the_deck
Le Tirage de l’Arbre de @clear_the_deck
Le Tirage #FuckthePatriarchy de @clear_the_deck
Le Tirage de l’Empoisonneuse de @de.brume.et.de.seve (Eryn Lyblace)
Mes propres tirages, sur le blog ou sur instagram sous #abhtirage